Le P/APC de Tizi N’Tléta, Mahfoud Zerrouki, que nous avons questionné à propos du blocage de son APC et des déclarations qui nous ont été faites par les élus de l’opposition, issus de sa famille politique, n’ira pas par trente six chemins pour riposter. D’emblée il dira : «Le recrutement s’est fait selon la réglementation. Leur déclaration a été suivie par une commission de la wilaya et par les fonctionnaires de notre APC qui ont aussi signé une pétition témoignant que le recrutement s’est fait selon la réglementation. La preuve, nous n’avons enregistré aucun recours. Nous avons recruté 106 ouvriers». Au sujet des insultes et du dénigrement dont il est accusé, le maire réfute : «Je suis éducateur de formation et élu grâce à ma bonne réputation. Ceux qui versent dans l’injure et l’insulte sont justement ceux qui m’envoient des écrits anonymes. Nous avons bien sûr une idée sur leurs identités». Au sujet du retard et des blocages de projets, M. Zerrouki ira plus loin en disant : «Ce ne sont pas seulement deux projets qui sont bloqués mais une dizaine. Les travaux de gaz, de la fibre optique et d’assainissement en sont les causes. Concernant le chemin de Cheurfa vers le chef-lieu, le marché vient juste d’être signé par le CF et je les invite à assister à la réunion de dimanche avec les entreprises pour voir et entendre ce qui se passe au niveau de notre commune». Concernant le bilan, le maire dira : «Le bilan a été présenté en 2013. Nous le présentons aux comités de villages et nous allons le présenter même dans les cafés maures. Mais il faut aussi que les vice-présidents et les élus présentent les leurs». Au sujet de sa gestion qualifiée «d’archaïque et de dictatoriale» et les démissions de plusieurs élus de sa propre famille politique, ce responsable fera savoir : «Les comités de villages, l’ensemble des fonctionnaires et la population de Tizi N’Tléta sont bien habilités à faire la part des choses et c’est à eux de juger qui est qui. Pour ma part, j’assumerai ma mission jusqu’à la fin. Je suis élu pour faire du bien et travailler uniquement dans l’intérêt de la population. Dans ce genre de situation, c’est le terrain qui désignerai le vrai de l’ivraie». L’arbre se plaint à la hache : «Oh ! Hache tu me fais mal». La hache répond : «Je le fais avec ton bras». À bon entendeur salut.
Hocine Taib
