Les cadavres de terroristes, découverts à Tizi-Ouzou et Aïn Defla, identifiés

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Farouchement déterminées à effacer toute trace des résidus de phalanges sanguinaires cherchant à se revigorer, les forces de sécurité viennent de mener de nouvelles opérations fructueuses aux portes de la capitale et à l’Est du pays. En effet, pas moins de cinq individus fortement soupçonnés d’accointances avec les groupes terroristes ont été arrêtés, avant-hier vendredi, suite à deux interventions distinctes effectuées à l’Est de Boumerdès et aux alentours de Sétif. Ayant eu lieu près de Baghlia et Sidi Daoud, la première action est, selon toute apparence, un prolongement du démantèlement de deux filières de l’ancienne Katibet El Ansar, durant ces trois dernières semaines. Dans l’après-midi d’avant-hier, une brigade conjointe d’éléments de l’ANP et de la BMPJ, avait encore, sur la base d’indices précis, mis la main sur trois autres relais du  »restant » de la nébuleuse locale. Presque en même temps, une patrouille militaire a pu débusquer et arrêter deux autres membres d’un réseau du terrorisme, du côté de Sétif. Ses deux informations ont été confirmées, hier, par la cellule de communication du ministère de la Défense nationale : «Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l’armée nationale populaire ont arrêté, le 26 janvier 2017, cinq éléments de soutien aux groupes terroristes à Boumerdès et Sétif. Cet engagement est intervenu quelques heures avant le ratissage de deux coins sensibles d’Aïn Defla et d’Azazga, où les cadavres de deux terroristes ont été découverts. Il s’agit des dénommés B. Mohamed, Alias Abou Houdaifa, et H. Djaafar, Alias Kaakaa. Au terme de ces deux interventions, les militaires ont récupéré, a indiqué, hier, un nouveau communiqué du ministère de la Défense nationale, un fusil semi automatique de type seminov, une bombe artisanale et une quantité de munitions. Ce lot d’armements s’ajoute pour la région de Tizi-Ouzou, à la destruction, quatre jours auparavant, de deux casemates de l’ex-GSPC, dont l’une fut conçue comme atelier de fabrication d’explosifs, en plus du désamorçage de deux bombes artisanales et la récupération d’un canon de fabrication artisanal (heb-heb) et des outils de détonation. Simultanément, des agents spéciaux de l’ANP avaient débusqué, puis arrêté un élément de soutien au terrorisme dans la wilaya de Tébessa. Au niveau d’une autre wilaya de l’Est du pays, à El Hadria, près de Mila, un détachement de l’armée régulière avait pu, sur renseignements précis, éliminer un dangereux terroriste dénommé T. Djamel, Alias Abou Chouraih, qui avait pris le maquis en 1996. Les forces combinés de sécurité avaient déjà neutralisé à maintes reprises, l’année dernière, notamment dans les zones sensibles de l’Est du pays, des anciens éléments du GIA, devenus des émirs dans l’organigramme de l’ex-GSPC qu’ils ont rallié en septembre 1998. L’exploitation de leurs aveux, particulièrement, aura permis alors d’enclencher une série d’opérations spectaculaires contre les hordes islamistes armées.

Salim Haddou

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