«Les fortes intempéries qui se sont abattues, ces derniers jours, sur plusieurs régions du pays, ont révélé la réalité amère des établissements scolaires», a affirmé la présidente de la fédération des parents d’élèves, Mme Djamila Khiar. «En plein hiver, 50% des établissements scolaires de différentes wilayas du pays ne disposent pas de chauffages», a dénoncé Mme Djamila Khiar, qui incombe la responsabilité de cette situation aux directeurs des établissements scolaires. La présidente de la fédération des parents d’élèves est revenue sur sa rencontre avec la ministre de l’Éducation nationale, tenue le 26 janvier dernier. «Nous avons profité de cette rencontre pour évoquer avec la ministre les différents problèmes que connaît le secteur de l’éducation», a-t-elle indiqué. «Plusieurs questions dont souffre le système éducatif ont été soulevées lors de cette rencontre, notamment l’absence de chauffages, le transport scolaire, les cantines scolaires», a souligné Mme Khiar lors de son passage hier sur les ondes de la chaîne I de la radio nationale. L’autre point signalé à la ministre de tutelle par la présidente de la fédération en question est celui des manuels scolaires. Aussi, la même source a également soulevé le problème du manque de formation des formateurs et les bibliothèques. L’intervenante de la radio nationale a, dans le même contexte, précisé : «Nous avons demandé l’intervention de la première responsable du secteur pour activer la circulaire qui permet aux associations des parents d’élèves d’activer au niveau des établissements scolaires et de travailler en coordination avec les directeurs pour trouver les solutions aux problèmes dont souffre le système éducatif». Sur un autre volet, la présidente des associations des parents d’élèves a indiqué que «la gestion des établissements primaires par deux ministères (l’Intérieur et des collectivités locales et l’Éducation nationale), a créé des problèmes entre les deux parties concernées, étant donné que l’engagement des communes n’est pas conforme avec le plan pédagogique du ministère de tutelle».
L.O.Challal
