«Le centre de tri de Oued Falli mis en service prochainement»

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L’agence nationale des déchets procèdera, la semaine prochaine, à l’ouverture de son antenne à Tizi-Ouzou, au niveau de la maison de l’environnement. L’annonce a été faite par M. Karim Ouamane, jeudi au forum hebdomadaire de la radio locale. «Tizi-Ouzou réunit tous les ingrédients pour réussir le pari d’aller vers une gestion moderne des déchets», a-t-il indiqué, précisant que le choix de cette ville n’était pas fortuit. En effet, selon le DG de l’ADN, «dans cette région, il existe une dynamique de gestion moderne des déchets, impliquant aussi bien la société civile (comités de villages et de quartiers et mouvement associatif) que les collectivités locales». Il a annoncé, en outre, que la procédure d’acquisition d’une station de traitement des lixiviats, liquides produits par la décomposition des déchets, «est en cours et sur la bonne voie». Cette démarche a été concrétisée suite aux instructions données par le ministre des Ressources en eau et de l’environnement lors de sa dernière visite dans la wilaya. A cet effet, «des financements ont été mobilisés et une procédure a été lancée pour l’acquisition de cet équipement», a-t-il indiqué. L’équipement en question est une station de traitement ambulant. Il sera exploité par le centre d’enfouissement technique de Oued Falli, ainsi que par les autres CET de la wilaya de Tizi-Ouzou, a-t-il expliqué. Par ailleurs, s’agissant du centre de tri qui est en cours de réalisation au niveau du CET de Oued Fali, le DG a annoncé qu’il «sera prochainement mis en service». M. Karim Ouamane, a révélé que l’Algérie produit 20 millions de tonnes de déchets annuellement, dont 12 millions de tonnes de déchets ménagers assimilés. 65% de cette quantité sont produits sur 4% du territoire national, au nord, précisera-t-il. A Tizi-Ouzou, la quantité de déchets avoisine, annuellement les 335 tonnes, l’équivalent d’un «potentiel économique de 2 milliards de DA», a estimé M. Ouamane. Interpellé sur le dernier problème survenu au CET d’Oued Falli, M. Ouamane a affirmé que «la forte pluviométrie» était la raison principale. Il a affirmé que des solutions ont été proposées pour remédier au problème de glissement de terrain.

Kamela Haddoum

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