Agression à l’arme blanche !

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Un étudiant en première année Master répondant aux initiales Ch. A, du département de langue et culture amazighes de l’université de Bouira, a été victime, avant-hier, d’une agression à l’arme blanche perpétrée à l’intérieur de l’enceinte du nouveau pôle universitaire de Bouira.

Blessée, la victime a été transportée par la Protection civile vers les urgences de l’hôpital Mohamed Boudiaf de Bouira. Selon des témoignages d’étudiants, l’auteur de cette agression est un autre étudiant de la même université. Les motifs ayant conduit à cette agression sont inconnus. Toutefois, dans une déclaration rendue publique jeudi dernier, le comité autonome du département de langue et culture amazighes (CDLCA), a dénoncé cette agression, en affirmant qu’il ne s’agit pas «de la première agression du genre qui se produit à l’intérieur de l’enceinte universitaire». Les syndicalistes du CDLCA interpellent les responsables de l’université, afin de mettre un terme «au climat d’insécurité qui prévaut au sein de l’université et à renforcer les effectifs d’agents de sécurité». Pour rappel, les enseignants de cette université ont, eux-aussi, dénoncé la dégradation du climat de sécurité au sein de l’université. Ces derniers ont, d’ailleurs, observé un arrêt de travail et une marche «silencieuse», le 23 décembre dernier, pour réclamer l’intervention de l’administration de l’université, suite à l’agression de deux enseignants de la faculté des sciences et sciences appliquées par un étudiant.

Les étudiants de génie biomédical toujours en grève

Par ailleurs, le mouvement de grève initié par les étudiants du génie biomédical touchera, aujourd’hui, sa deuxième semaine consécutive. Pour rappel, les étudiants grévistes réclament «une reconnaissance officielle de leur diplôme». Des titres qui, selon-eux, «ne sont toujours pas reconnus par les services de la fonction publique, et donc n’ouvrent pas le droit à leurs titulaires d’accéder à des postes d’emplois». Cette version a été entièrement rejetée par le doyen de la faculté des sciences et sciences appliquées, dont relève cette spécialité, et selon lequel l’harmonisation des diplômes s’est faite en 2015 et l’ensemble des spécialités anciennes ou nouvelles sont reconnues par la fonction publique et l’ensemble des ministères. Le même responsable a également assuré qu’une note a été adressée, durant la même année, à l’ensemble des ministères du gouvernement, portant création de cette spécialité.

Oussama Khitouche

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