Où on parle encore des maladies cardiovasculaires

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“A l’aube d’une nouvelle ère de prévention cardiovasculaire’’ est le thème des journées scientifiques organisées dernièrement à Alger par le laboratoire Pfizer. Si ce problème de santé publique est traité de façon récurrente, c’est parce qu’il s’agit d’un problème grave, qui préoccupe aussi bien la population que les pouvoirs publics chargés de la gestion des malades et des maladies. Les médecins et les spécialistes qui sont intervenus ont, une fois de plus, tiré la sonnette d’alarme sur des maladies qui ne cessent, depuis quelques années, de se développer à grande vitesse en Algérie, au point d’y devenir l’une des premières causes de la mortalité. Ces maladies, dites de civilisation, étaient autrefois l’apanage des pays sous-développés : elles atteignent aussi aujourd’hui les pays en développement à cause des bouleversements survenu dans les modes de vie et surtout les régimes alimentaires. Ainsi de plus en plus d’Algériens deviennent sédentaires, beaucoup fument et ont une alimentations riche en protéines, en sucres et en graisses animales. Des maladies comme le diabète et surtout l’hypertension artérielle atteignent de plus en plus de gens, notamment des jeunes. Il est prévu une augmentation significative du nombre de malades pour l’horizon 2020 ! Les autorités, si elles ne prennent pas suffisamment à temps en charge les malades, seront confrontées à de sérieux problèmes. Il reste aussi à développer la prévention en direction des populations à risque : une bonne hygiène de vie, la lutte contre l’obésité et la sédentarité réduisent considérablement les risques d’attraper une maladie cardiovasculaire !

S. Aït Larba

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