Les routes dans le pôle urbain de Tamda, à une dizaine de km à l’Est de la ville de Tizi-Ouzou, se trouvent dans une situation catastrophique. Cette route bitumée entièrement en 2014 est devenue impraticable. En sus des innombrables dos-d’âne qui jalonnent ce chemin de wilaya, voilà que la chaussée est entièrement délabrée avec l’apparition de crevasses et nids-de-poule à plusieurs endroits. En l’absence de caniveaux, des flaques d’eau stagnantes empoisonnent le quotidien des riverains et des usagers de ce tronçon à chaque averse. «C’est avec peine que nous traversons cette bourgade et nos véhicules sont mis à rude épreuve chaque jour. Il faut que les autorités locales agissent pour arracher un projet d’aménagement urbain», fulmine un chauffeur de bus Abizar vers Tizi-Ouzou. La localité de Tamda avec son pôle universitaire est en pleine expansion. Avec les bâtiments qui poussent comme des champignons, c’est un déferlement de camions de gros tonnage qui met à mal la chaussée. Même la route entre les résidences universitaires et le campus est fermée depuis plus de trois ans après l’effondrement d’une grande partie de ce chemin suite aux travaux de terrassement effectués pour la réalisation d’une nouvelle résidence universitaire. À ce jour, à part les piétons, aucun véhicule ne prend ce passage, ce qui pose problème à des milliers d’étudiants chaque jour. Les travaux de réfection urgent pour atténuer un tant soit peu le désarroi de la population et de tous ceux qui ont à emprunter cet axe routier devenu un véritable calvaire. «Qu’attendent les élus locaux pour colmater au moins les cassis et les trous même avec du tout-venant ?» s’interroge avec amertume un chauffeur de fourgon de transport.
Djaffar Ouigra.