Le Moudjahid Almandounas Rabah n’est plus

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Le Moudjahid Almandounas Rabah Moh Ouali s’est éteint dimanche dernier et a été enterré le lendemain au cimetière d’Ikhef-Jiguer, dans le nord d’Abizar. Il appartenait à cette espèce de révolutionnaires de la première heure ayant survécu et opté, au lendemain de l’indépendance, pour une vie modeste et la sérénité de la campagne. Des suites d’une longue maladie, il a rendu l’âme à l’âge de 90 ans chez lui à Azrou, du côté ouest du village Abizar, dans la commune de Timizart. Almandounas Rabah a pris part à l’effort de l’insurrection armée contre les forces de l’ex-puissance coloniale à côté de son oncle maternel El Hadj Mohand Ouamar Abizar. Un autre valeureux et authentique moudjahid de la première heure ayant rejoint les maquis dès le déclenchement de la guerre de libération nationale. Surveillé de près avant d’être arrêté par l’armée française, l’ardent maquisard Almandounas Rabah fut détenu dans diverses prisons. Il a été incarcéré notamment à Bir Khadem (Alger) et à Médéa. Après le cessez-le-feu, en mars 1962, ce moudjahid entama une vie tout-à-fait à l’écart, en cultivant les champs et en s’occupant de l’élevage de veaux. Il excellait, aussi, dans le domaine de l’apiculture.

Djemaa Timzouert

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