Les agents de la direction de la concurrence et du prix de Béjaïa ont effectué, au mois de janvier passé, 382 interventions sur les 430 opérateurs économiques programmés. À l’issue de ces opérations, s’inscrivant dans le cadre du contrôle de la qualité des marchandises mises en vente et la lutte contre la fraude, 130 infractions ont été constatées et ont donné lieu à la rédaction de 117 procès-verbaux, selon un bilan mensuel établi par la DCP de Béjaïa. La majorité des infractions enregistrées sont liées au manque d’hygiène, vente de produits périmés ou impropre à la consommation, défaut de facturation et défaut d’étiquetage. Par conséquent, les agents de la DCP ont dressé huit PV de fermeture de locaux commerciaux et quatre autres de cessation d’activités commerciales. Par ailleurs, ces mêmes services ont procédé, durant le mois de janvier dernier, à la saisie d’une quantité de 0,499 tonne de marchandises, essentiellement des biscuits et des produits de quincailleries. La valeur financière des marchandises saisies est de l’ordre de 340 561, 00 DA. Le même bilan fait état également d’un montant de 361 350, 00 DA du chiffre d’affaire dissimulé, enregistré au 1er mois de l’année en cours. Quant au montant du profit illicite réalisé par des commerçants malveillants, il est estimé à 12 672, 00 DA. En outre, le montant des amendes des transactions perçues par le trésor, au mois précédent, est de 1 779 957, 95 DA. Dans un autre chapitre, la DCP de Béjaïa informe dans son bilan que les actions de contrôle engagées ont touché tous les niveaux de la mise à la consommation des produits, avec un effort consenti particulièrement sur le contrôle à la production. Le but est de veiller sur les règles d’hygiène et la conformité des produits. En plus des opérations de contrôle, la DCP affirme que ses agents assurent un travail «d’encadrement et d’accompagnement des opérateurs économiques pour l’amélioration de la qualité de leurs produits et contribuer ainsi à l’effort de la promotion de la qualité des produits de fabrication nationale».
Boualem Slimani
