Les représentants du mouvement de la garde communale ont, finalement, retenu la date du 22 février prochain pour la tenue de leur premier congrès national. «La date est arrêtée. En principe, ce grand rendez-vous tant attendu par tous aura lieu le 22 février. Nous ne pouvons dévoiler le lieu de sa tenue pour diverses raisons», nous a confié M. Yahia Arab, coordinateur de ce mouvement au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou. Celui-ci a, d’ailleurs, multiplié ses rencontres avec ses pairs au niveau des localités de la wilaya. Après Timizart, Ouacifs, avant-hier à Akbil et aujourd’hui à Boudjima, vendredi prochain, il ira à la rencontre des gardes communaux de Tizi-Gheniff et de M’Kira. «En tout cas, avant cette date historique, nous aurons sillonné toutes les daïras et communes pour faire part de notre projet aux gardes communaux et aussi pour enrichir le programme de cette rencontre nationale qui débouchera sur des résolutions et sur des instances de gestion de notre mouvement», a-t-il poursuivi. Et d’ajouter : «Il est temps que notre mouvement ait ses structures qui défendront nos droits. Nous avons résisté de longues années. La mise en place des organes du mouvement renforceront notre combat pacifique». Cet élément actif a souhaité que d’autres couches de la société soient associées à ce rendez-vous, sur lequel lui et ses pairs misent beaucoup. «Je saisis cette occasion pour lancer une invitation aux victimes du terrorisme, aux radiés et d’autres segments de la société de venir participer à notre congrès d’une manière ou d’une autre», a-t-il insisté. Pour notre interlocuteur, tout dépendra ensuite de la volonté qui sera donnée par les hautes autorités du pays à l’issue de ce rendez-vous national. Pour M. Yahia Arab, c’est surtout la reconnaissance morale qui intéresse beaucoup les gardes communaux d’autant plus qu’ils se sont sacrifiés pour une Algérie indépendante et parce qu’aussi ils sont toujours présents pour répondre à l’appel si la paix retrouvée se trouve menacée.
Amar Ouramdane