Les festivités lancées avant-hier à Azazga

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Le coup d’envoi des festivités de la Journée du chahid, coïncidant avec le 18 février, a été donné, avant-hier, par la directrice de la culture, Mme Gouméziane Nabila, à partir de l’annexe de la Maison de la culture Mouloud Mammeri d’Azazga. La cérémonie a vu la présence du chef de daïra, M. Ménéa Djamel, des anciens moudjahidine, du fils du colonel Mohand Oulhadj, de l’association des enfants de chahid, du mouvement associatif et de plusieurs autres invités. Lors de son intervention, la directrice de la culture dira : «Le coup d’envoi est donné, cette année, à partir d’Azazga pour différentes raisons, dont la plus importante est que cette région a été le fief de la révolution algérienne et a payé un lourd tribut pour l’indépendance du pays. Cette activité est préparée en collaboration avec l’association des moudjahidine et des enfants de chahid entre autres». Parlant de la poésie révolutionnaire, Mme Gouméziane affirma : «Elle a joué un rôle prépondérant dans la révolution armée. Cette commémoration intervient aussi au 1er anniversaire de l’officialisation de la langue amazighe. Au sujet du concours de la poésie révolutionnaire qui se déroule au sein de l’annexe de la Maison de culture Mouloud Mammeri, environ «quatre-vingt poètes et poétesses se sont déplacés de Bouira, Béjaïa, Boumerdès, Alger et Tizi-Ouzou. Les lauréats seront connus, aujourd’hui samedi, et une cérémonie de remise des prix aux trois premiers lauréats aura lieu à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Cette année, nous éditerons un recueil de poésie de tous les participants à ce concours». Le chef de daïra a insisté sur l’unité de la nation après avoir félicité les organisateurs et relaté les évènements de la guerre de libération dans cette région, dont il est natif. Le fils du colonel Mohand Oulhadj s’est attardé sur les événements et les dures conditions dans lesquelles les moudjahidine faisaient face à l’armée française. Mouloudj Rabah, de l’association des enfants de moudjahidine, rappelle la création de l’Organisation Secrète (OS) les 15 et 16 février 1947 et ses différents chefs dont le dernier est décédé récemment, Hocine Aït Ahmed, en l’occurrence». Il exhorte les générations actuelles à préserver l’unité nationale car, dira-t-il, «l’Algérie est menacée par l’étranger». De son côté, le maire d’Azazga, M. Bouadi Mustapha, a annoncé : «Désormais, la Maison de la culture d’Azazga portera le nom de Krim Belkacem. Le stade de Tirsathin sera baptisé du nom du colonel Ouamrane». Quant aux projets lancés, le maire a parlé d’une salle omnisports, de salle de conférences, de piscine semi-olympique…

M. A. Tadjer

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