L’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF) appelle le ministère de l’Éducation nationale à la mise en place d’une commission d’enquête, pour mettre fin aux dépassements constatés dans le secteur.
Cette entité syndicale a appelé également les autorités locales et centrales à ouvrir une enquête sur les graves dépassements pratiqués à l’encontre des éducateurs pendant leurs différents rassemblements de protestation pacifiques. Sur ce dernier point, le bureau national de l’Unpef a tenu à rappeler que la question des dépassements enregistrés dans le secteur de l’éducation a été abordée au cours de la réunion bilatérale tenue, le 25 janvier dernier, avec le ministère de l’Éducation nationale. En outre, cette formation syndicale a dénoncé vigoureusement la fermeture des portes de dialogue par les directions de l’éducation devant les partenaires sociaux. «L’Unpef dénonce la politique de fuite en avant des directions de l’éducation. Une situation qui a poussé les travailleurs du secteur de l’éducation à sortir dans la rue pour protester contre ce statut quo», lit-on dans le communiqué de ce syndicat. L’Unpef a déploré le fait que le ministère de l’Éducation nationale est responsable du «pourrissement» dans le secteur de l’éducation à travers la fermeture des portes de dialogue devant les partenaires sociaux. Ce syndicat a appelé tout les travailleurs du secteur à se mobiliser et à unifier leurs rangs afin de faire valoir leurs revendications. «Les pression et intimidation ne feront que renforcer la détermination des travailleurs du secteur de l’éducation», a indiqué l’Unpef dans le même document. Par ailleurs, cette organisation syndicale réitère les revendications s’articulant autour de la dissolution de la commission des œuvres sociales de la wilaya et de l’ouverture d’une enquête sur les modalités de gestion des finances de la structure des œuvres sociales.
L.O.CH