M. Hami Oumoussa, président de l’association des chauffeurs de taxis (UNACT), a fait part de sa satisfaction quant aux résultats obtenus au niveau local, suite à l’opération «escargot», initiée par les chauffeurs de taxis collectifs de la ville d’Aïn El Hammam.
D’emblée, M. Hamia a précisé : «Les autorités locales, à leur tête le président d’APC, n’ont ménagé aucun effort pour répondre favorablement à nos doléances». Depuis jeudi dernier, en effet, la station de taxis est devenue plus aérée. On n’y trouve plus les «fraudeurs» qui squattent la place des taxis légaux, comme ce fut le cas quelques jours auparavant. Les interventions de la police ont dissuadé les habituels clandestins à s’y garer. Ce qui n’empêche pas ces derniers à se positionner dans les environs. Notre interlocuteur précise que les conditions de travail se sont nettement améliorées depuis cette action. Quant aux travaux promis par l’APC, ils seront réalisés incessamment, selon le responsable des «taxieurs». L’élargissement de la station vers le trottoir en surélevant le fossé d’évacuation des eaux pluviales évitera les dégâts occasionnés périodiquement aux véhicules qui y chutent. Cette réalisation permettra, également, d’élargir la station de près de deux mètres. Ce qui aura pour résultat d’éluder les encombrements qui s’y produisent, surtout pendant les jours de marché, où la rue reçoit un flux important de voitures et de piétons qui viennent au marché hebdomadaire. Bien que des efforts aient été consentis par la plupart des responsables, les chauffeurs de taxis avouent que leurs revendications ne seront entièrement satisfaites que si le service des contributions diverses faisait un effort pour prendre en charge le volet les concernant. Ce qui, jusqu’à présent, est loin d’être le cas, vu que la demande de dégrèvement de leurs impôts, pour cause d’intempéries, a été catégoriquement refusée par les responsables auxquels ils se sont adressés. Pourtant disent-ils, «tout le monde sait qu’en période hivernale, notre activité est ralentie, voire réduite à néant».
A. O. T.