Le père fondateur de la boxe à Tizi-Gheniff, le pugiliste Arezki Mansour, a rendu son dernier soupir, hier matin, à l’âge de 103 ans. «Je suis très attristé par sa disparition d’autant plus que c’était lui qui avait jeté les premières bases du noble art à Tizi-Gheniff et qui avait formé plusieurs champions à partir de 1975. Sa section de boxe était affiliée directement à la ligue d’Alger alors qu’il fallait attendre plusieurs années pour voir la naissance de celle de Tizi-Ouzou», déclare très peiné M. Ghani Bougaci, l’actuel entraîneur de la section de boxe du CSA/ Olympique Tizi-Gheniff. Pour sa part, M. Abderahmane Mansour, entraîneur du club Amazigh Kick Boxing de Tizi-Gheniff, a également rendu un vibrant hommage à cet oncle, patriarche de la famille. «Aami Rezki avait pratiqué la boxe en France à un haut niveau. Quand il est rentré au pays, voyant que notre commune ne possédait aucun club de boxe, il s’était alors lancé dans son difficile challenge pour donner vie au noble art dans notre commune d’autant plus que les moyens de communication en cette période n’existaient pas et qu’il fallait faire de nombreux déplacements sur Alger», déclare notre interlocuteur tout en citant les nombreux tournois de boxe organisés à Tizi-Gheniff. Pour rappel, le 15 mai 2015, un émouvant hommage lui avait été rendu au niveau du complexe sportif de proximité en présence des anciens boxeurs qu’il avait formés ainsi que ceux de l’équipe nationale de cette époque, à l’exemple de Zouheir Keddache, Abdelhafid Benchabla, Mohamed Flissi et M’barek Soltani.
Essaid Mouas