Grève des commerçants le 26 février

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Le conflit entre les commerçants de Tizi-Ouzou et leur représentation syndicale au niveau de la wilaya, à savoir l’UGCAA, ne semble pas trouver d’issue et risque de dégénérer.

En effet, les délégués des commerçants annoncent une grève générale des commerçants «comme première action» pour la journée du 26 du mois en cours, accompagnée d’un sit-in devant le siège de l’UGCAA de Tizi-Ouzou. La décision a été prise, «en réponse à la sourde oreille» de la centrale syndicale, face aux revendications des commerçants, «malgré les différentes démarches effectuées par les délégués des commerçants et artisans auprès des instances syndicales de l’UGCAA, à leur tête M. Souilah SalahALAH qui a maintes fois promis de régler ce problème, mais en vain», ont-t-il indiqué dans leur appel. Concernant les revendications, il s’agit notamment «du gel de toute activité de l’actuel bureau de wilaya de l’UGCAA» qui «n’est pas représentatif», et «de l’organisation d’élections libres et démocratiques à tous les niveaux par une commission dont feront partie les délégués des commerçants, et ce avant l’expiration du préavis de grève». Il est à souligner que ces délégués tirent leur «légitimité» de l’assemblée générale du 30 décembre dernier, tenue à la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, «a laquelle a assisté le secrétaire national chargé de l’administration de l’UGCAA, M. Bouchrite, du délégué par l’UGCAA centrale, ainsi que nos élus APN, APW et APC. Les délégués des commerçants et artisans ont été élus ce jour-là à l’unanimité par une salle comble», précise-t-on. Pour rappel, un prévis de grève, d’une durée de 15 jours, avait été lancé le 5 février dernier, suite auquel «une délégation de trois secrétaires de l’UGCAA centrale s’est déplacée à Tizi-Ouzou, pour une réunion présidée par le chef du cabinet du wali, assisté par le directeur du commerce. «Les délégués des commerçants et artisans ont pris par à ladite réunion qui s’est tenue le 16 février passé». Après des pourparlers qui ont duré trois heures, précise-t-on, les délégués ont exigé les revendications indiquées plus haut. Par ailleurs, ces derniers appellent à la vigilance et à la prise de conscience sur le fait que «l’UGCAA créée, dit-on, par Abane Ramdane, appartient à tous les commerçants et artisans algériens», affirment-ils.

Kamela Haddoum

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