L’État est-il en train de renoncer au programme de l’habitat rural soutenu par le fonds national du logement ? Bien des citoyens de la commune d’Amalou le pensent, et d’aucuns en sont même convaincus. Des souscripteurs au FONAL, issus du village Ath Djaâd, disent être tiraillés par l’incertitude après des années passées à faire le poireau. «J’ai déposé une demande en 2014, et jusqu’à ce jour c’est toujours le statue quo. Les services de l’APC m’ont toujours fait comprendre que le traitement de ma demande est subordonné à des décisions d’octroi de programmes, lesquels se font attendre», souligne un postulant. «Le comble dans tout ça, renchérit un souscripteur, c’est une nous sommes maintenus dans l’impasse la plus totale, ce qui ajoute un peu à notre désarroi». Un autre adhérent au FONAL du village Tighermine, déplore «le blackout imposé sur le dossier FONAL». «Que l’on nous dise la vérité, pour que tout le monde soit fixé sur son sort», clame-t-il. Pour sa part, M. Azzoug, premier magistrat de la commune, relève que «seulement 60 unités ont été allouées au profit de la commune depuis 2012». Dans la foulée, il dénonce le fait que les aides libérées suite à des désistements, soient réaffectées pour d’autres communes. Dans cette circonscription de 19 villages, où seule la formule de l’habitat rural a droit de cité, la suppression des programmes risque de porter un coup dur au secteur de l’habitat.
N. Maouche
