16 millions de dinars pour les PCD

Partager

« La cagnotte se réduit d’année en année », nous confie, d’emblée, M. Amar Méziani en sa qualité d’adjoint au maire. Pour notre interlocuteur, les 16 millions de dinars accordés à la municipalité au titre des PCD 2017 sont vraiment insuffisants pour répondre aux nombreuses revendications de leurs concitoyens.  » Qu’est-ce qu’on peut réaliser avec une tel montant? Environ six à sept petites opérations », s’interroge-t-il. Certes, l’octroi de ces subventions est subordonné à trois critères essentiels, à savoir la densité de la population, les zones éparses et notamment la commune qui aura consommé sa précédente cagnotte. « En principe, il faudrait un autre critère », ajoute un autre membre de l’exécutif.  » Normalement, la commission d’arbitrage devrait prendre en compte le cas des communes qui n’ont pas de ressources propres, et c’est justement notre cas », juge ce deuxième intervenant. Pour M. Amar Méziani, au moment de l’élaboration du plan de développement communal, seize opérations étaient retenues.  » Nous devons maintenant les prioriser. C’est à dire, on ne devra répondre qu’à l’urgence », estime-t-il. Effectivement, selon une autre source de l’APC, au maximum, parmi ces seize petits projets, seuls six seront pris en charge en attendant que de l’argent soit débloqué incessamment dans le cadre du Fonds Commun des Collectivités Locales (FCCL).  » L’enveloppe qui nous sera accordée dans ce dernier sera certainement plus conséquente et elle nous permettra de programmer d’autres opérations », souligne notre source. En tout cas, l’exécutif communal s’est entendu surtout à consacrer ces 16 millions de dinars particulièrement aux travaux publics (dallage de chemins) et à l’assainissement. Concernant, les opérations inscrites dans le cadre des PCD 2016, elles sont pratiquement toutes concrétisées. Par ailleurs, l’adjoint au maire n’a pas oublié de revenir sur l’assainissement du chef-lieu. « Lors de la visite du wali en novembre dernier, le problème lui a été signalé. On attend toujours qu’une opération nous soit accordée dans le cadre des PSD parce que cette opération exige une enveloppe conséquente et qu’on ne pourra pas concrétiser même si on y mettait tout l’argent des PCD, celui-ci ne suffira pas », conclut le même adjoint. En définitive, il est temps aux APC de trouver des sources de financement de certains projets car l’État ne peut plus répondre à leurs demandes avec la dégringolade du prix du pétrole. Austérité oblige.

Amar Ouramdane

Partager