L’UGTA dénonce l’absence des autorités

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Dans une déclaration rendue publique, l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) s’est interrogée sur l’absence de représentation des autorités de wilaya lors de la commémoration des festivités du double anniversaire de la création de l’UGTA et de la nationalisation des hydrocarbures. Selon ladite union, cette manifestation, qui a vu l’absence des autorités de wilaya, et même de leurs auxiliaires, «n’est pas de coutume». A signaler que ces festivités se sont déroulées à Djemaâ Saharidj dans la daïra de Mekla, plus précisément, «au lieu où est érigée la stèle à l’effigie Chahid Aïssat Idir, fondateur de l’UGTA, et à la placette baptisée du nom de ce dernier». Un nombre important de syndicalistes et des travailleurs structurés dans l’UGTA ainsi que les enfants de Chouhadas, qui ont participé à cette manifestation, ont insisté sur l’importance de cette date : «Le 24 février 1971 est aussi une date de recouvrement de la souveraineté nationale par la nationalisation des hydrocarbures(…), mais aussi de la création de l’UGTA». Cette dernière, dans sa déclaration, a fait remarquer que «la vie et la valeur militante du grand homme qu’était le fondateur de l’UGTA, Aïssat Idir, ne pourraient le reléguer à un rang inferieur, ni contribuer à le faire sombrer dans l’amnésie». Par ailleurs, cette entité syndicale s’est indignée par l’état de délabrement de la stèle et de la placette Aisset Idir, «attristées en ce jour de recueillement». «Un état de délabrement qui en dit long et qui explique aux yeux des travailleurs et syndicalistes le désintérêt et par extension l’absence des autorités municipales, de daïra et de wilaya lors de ce devoir de mémoire», ajoute-t-elle. A noter que lors de cette commémoration, les syndicalistes et travailleurs, dans leurs interventions, n’ont pas manqué d’évoquer «la dramatique situation économique et sociale que traversent les travailleurs des suites de l’érosion du pouvoir d’achat et l’inflation fulgurante». «Les factures d’énergie à elles seules font saigner les salaires, à hauteur de plus de 30%», ajoutent-ils.

Kamela Haddoum

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