Plus d’un spectateur a dû, jeudi soir, se demander qui était cette fille qui a envoûté la salle par sa grâce et sa voix cristalline.
Elle, c’est Busiswa. Son premier succès, sa chanson ‘’My name is’’, la plaça sur le hit-parade national puis mondial. Jeudi dernier, elle a assuré une représentation mémorable à Bouira, en présence des autorités de la wilaya et leurs hôtes, Mme la vice-ministre de la Culture sud-africaine et l’ambassadeur d’Afrique du sud en Algérie. Une manifestation organisée dans le cadre de la semaine culturelle de l’Afrique du Sud en Algérie. La chanteuse sud-africaine a vu le jour au Cap Oriental, dans ce quartier appelé Umtata Norwood. Elle perd jeune sa mère et c’est sa grand-mère qui la prit en charge. Sa voix si belle et si riche de tonalité, c’est par la poésie qu’elle la fit découvrir au public, lors des festivals consacrés à cet art. Sa voix et sa diction parfaite la font distinguer deux fois, au Festival international de la poésie. En 2010, Busiswa fait quelques enregistrements où elle parle, mais ne chante pas encore. Cela suffit pour que le grand directeur artistique, Oscar Mdlongwa, la remarque. Ses chansons font désormais le tour du monde. Tout en se définissant d’abord comme une poétesse, une parolière, il reste qu’elle est surtout une star de la chanson et de la danse. C’est à ce double titre qu’elle a chanté avec des vedettes comme Hurur ou Mono T. «J’aime la musique…», aime-t-elle à déclarer, faisant allusion à la musique proprement dite qu’à la poésie. Mais également la danse dans la mesure où elle demeure inséparable pour elle de la chanson. D’où l’heureux résultat auquel parvient cette grande artiste, confondant délicieusement sa vie toute entière avec son art.
Aziz Bey