Une autre marche nationale projetée

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L’intersyndicale autonome de la fonction publique reste imperturbable et intransigeante. Les syndicats autonomes des différents secteurs de la fonction publique se sont réunis, hier, au siège du syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest). Après plusieurs heures de débat et de concertation, les syndicats ont annoncé une nouvelle vague de protestations. Les 14 syndicats ont pris la décision de revenir à la charge en organisant une marche nationale dont la date et le lieu seront fixés lors de leur prochaine réunion qui aura lieu le 1er avril prochain. Cette action intervient suite au rassemblement national tenu le 25 février dernier, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, que l’intersyndicale a qualifié d’ «historique». Il a été décidé également l’organisation d’une journée d’étude sur l’avant-projet du code du travail, le 8 avril prochain. L’intersyndical a lors de cette rencontre dénoncé la répression qu’ont subie les étudiants en pharmacie et chirurgie dentaire. En plus de ces mouvements de protestation, les syndicats en question (Education, santé publique, agriculture, formation professionnelle, administration publique, les travailleurs de Sonelgaz, et les postiers) comptent saisir le Conseil constitutionnel avec le million de signatures collectées. Ces syndicats ont déploré le fait que «plusieurs mois après la décision unilatérale prise au sein de la tripartite de supprimer la retraite proportionnelle et la retraite sans condition d’âge, le gouvernement persiste à vouloir imposer le fait accompli». Toutefois, l’intersyndicale de la fonction publique a, lors de cette réunion, menacé de durcir encore le ton afin de mettre la pression sur le gouvernement, pour faire valoir sa plate-forme de revendications. L’intersyndicale a encore une fois appelé «le président de la République à intervenir pour faire annuler le nouveau texte de loi et associer les syndicats autonomes au débat des projets de loi afférents au monde du travail». Il y a lieu de rappeler que la retraite anticipée et la retraite sans condition d’âge, le projet du Code du travail et la dégradation du pouvoir d’achat des travailleurs algériens constituent les points phares contenus dans la plate-forme de revendications soulevées par les syndicats et à laquelle le gouvernement refuse toujours de donner suite. La coalition exige également «la révision de la grille des salaires et l’amélioration du pouvoir d’achat de tous les travailleurs».

L.O.Challal

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