Les services de l’APC d’El Flay ont recensé 70 demandes en rapport avec le logement rural appuyé par le fonds national du logement (FONAL). C’est ce que nous a indiqué M. Agad, le premier magistrat de la commune. «Durant l’année écoulée, nous avons distribué 30 aides à l’auto construction. S’agissant des demandes en instances, nous attendons l’affectation d’un programme pour les satisfaire», souligne l’édile communal. Bien des souscripteurs à cette formule de logement déclarent piaffer d’impatience de voir leurs dossiers pris en charge. Ceci d’autant plus, soulignent-ils, que leur attente dure depuis longtemps. «Cela va bientôt faire deux ans que ma demande a atterri aux services de l’administration municipale. Je n’ai pas eu la chance d’en bénéficier en 2016, et j’espère que la prochaine fois sera la bonne», dira, un brin dépité, un postulant au FONAL du village Ait Daoud. Un père de famille souscripteur au FONAL confesse habiter dans des conditions de précarité extrêmes, soulignant que la seule chance qu’il ait de sortir de cette situation réside dans la construction d’un logement rural. «Par les temps qui courent, il est pratiquement impossible d’ériger une habitation, fût-elle minuscule, sans le concours financier de l’État. C’est vous dire que le FONAL est notre planche de salut», dira-t-il, en appelant vivement de ses vœux la relance du programme. Et à un autre prétendant au FONAL du village Izghad d’abonder dans le même sens : «Nous attendons avec fébrilité l’octroi de nouveaux quotas, dans le cadre du FONAL. Les pouvoirs publics devraient favoriser les petites communes comme Tinebdar, qui ne bénéficient pas des autres formules de logement social ou promotionnel», suggère-t-il. Par ailleurs, le P/APC nous a fait savoir que 32 familles occupant des habitations de fortune, au lieudit Aghernouz, attendent d’être recasées à la faveur d’un improbable programme RHP. Ceci, alors qu’une trentaine de familles, issues de ce baraquement de bric et de broc, ont été recasées en 2015, rappelle le maire.
N. M.
