La cité agricole de Bouaklane en voie de régularisation

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Bouaklane est un quartier périphérique populeux et populaire du chef-lieu communal de M’Chedallah. Il compte environ 2000 habitants. À l’instar des autres quartiers de la localité, il connaît une extension urbaine effrénée induite par le développement et la croissance démographique. Ce centre urbain compte quelques équipements publics, et pas des moindres, lesquels permettent aux habitants de subvenir à leur besoin sans pour autant se déplacer au chef-lieu communal. Une antenne administrative est en voie de lancement et il existe par ailleurs un complexe des sports de proximité, une antenne de la CNR (Caisse nationale de retraite) une salle de soins, un bureau de poste et un stade en voie d’équipement. Et c’est dans cette localité également qu’un projet substantiel est en pleine réalisation et qui concerne un hôpital de 120 lits. Un projet qui connaît quelques couacs à cause notamment du délai de livraison qui ne cesse de s’allonger, différant de ce fait sa réception. Bien que l’ouverture de ce chantier ait été entamée au cours de l’année 2014, le nouvel hôpital tant attendu par la population de la région de la vallée du Sahel tarde à voir le jour. Bouaklane est connu aussi par ses étendues agricoles où des milliers d’oliviers y sont plantés. De loin, la localité paraît verdoyante tellement elle compte un verger oléicole impressionnant s’étendant sur des centaines d’hectares, mais lequel cède, hélas, à l’avancée inquiétante du béton. L’exploitation agricole de la plaine d’Oughazi est la plus connue dans la région, où des maraîchages et autres produits agricoles de qualité y sont cultivés. Cette vaste ferme est plantée essentiellement de pomme de terre, tubercule de qualité produit en ces lieux, car le sol est d’une qualité supérieure. À la lisière de cette exploitation, à proximité du CSP, il existe une cité agricole constituée d’une trentaine d’habitations construites dans les années 1960 durant la révolution agraire. C’est une cité habitée par des paysans venus pour louer leur bras pour les différentes tâches agricoles. Cependant, ces ouvriers agricoles et leurs familles ne possèdent pas d’actes de propriété, ce qui les mettait dans l’imbroglio. À cet effet, et après moult réclamations, les autorités communales projettent de régulariser, une bonne fois pour toute, les habitations de cette cité pour en finir avec cette situation, apprend-on d’une source sûre.

Y. Samir

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