C’est pour bientôt !

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Les villages de Boumahni, environ une quinzaine, dont la population s'élève à plus de dix mille habitants, vont espérer bénéficier du gaz naturel dans quelques jours.

« Nous avons résolu un grand problème qui nous a empêchés de procéder à la mise en service de ce projet », nous confie, d’emblée, M. Merzouk Haddadi, en sa qualité de maire. En effet, ajoute-t-il, « il a fallu la mobilisation de la force publique mercredi dernier pour enfin faire cette jonction d’une conduite de grand diamètre d’environ 80 mètres à laquelle s’opposait un citoyen qui avait un contentieux avec l’APC au niveau de l’antenne de mairie ». Pour notre interlocuteur, c’était la seule contrainte.  » S’il n’y avait pas cette opposition, ces citoyens auraient déjà bénéficié de cette commodité peu avant le début de l’hiver », enchaîne le maire. Avec le règlement de cette situation, l’alimentation en gaz est imminente. » Pratiquement tous les villages sont raccordés au réseau, on pourra déjà commencer par alimenter par exemple Tizi Ameur, Ait Maâmar, Boumadène, Ath Said Oumhamed… », nous dit-il. Aussi, avec cette mise en service, le taux de pénétration de gaz va être relevé à plus de 80% d’autant plus que depuis 2006 au lancement des premiers projets, la Direction de l’Energie et des Mines, ainsi que la Sonelgaz ont inscrit des opérations à toute la grappe de Boumahni et les villages périphériques. En tout, selon notre interlocuteur, après un long combat, toutes les oppositions ont été levées notamment la principale, juste à l’entrée du chef-lieu communal, alors qu’il s’agissait d’une conduite dite de « transport ». Pour l’édile communal, il est temps comme l’avait insisté à chaque fois le wali de Tizi-Ouzou de mettre un terme à ces oppositions qui compromettent des projets de développement dans pratiquement toutes les municipalités de la wilaya.  » Il n’est pas aussi aisé de débloquer de telles situations si on ne fait pas appel à la force publique bien que dans certains cas la médiation que nous faisons avec les opposants en collaboration avec les comités de villages aboutisse, tout de même, à des compromis. En tout cas, il faut savoir discuter parce que faire appel à la force publique n’est que le dernier recours », estime le maire.

Amar Ouramdane

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