Le FFS participe dans 35 conscriptions à travers 32 wilayas, dont sept au centre, six à l’Ouest, douze à l’Est et sept au Sud, en plus de trois listes à l’immigration. C’est ce qu’a indiqué Abdelmalek Bouchafaa, avant-hier, lors de l’ouverture du conseil national extraordinaire de son parti qui s’est déroulé à Alger. Des résultats qu’il a qualifiés «d’honorables et de positifs». Le premier secrétaire du plus vieux parti de l’opposition a regretté les entraves, dira-t-il, «administratives et bureaucratiques rencontrés lors du marathon de la récolte de signatures que nous avons entrepris dans certaines wilaya où le FFS n’avait pas les 4% ou dix élus». Bouchafaa a expliqué que «les chargés de légalisation des signatures étaient absents de leurs bureaux dans les communes». Il a en outre, dénoncé «le phénomène de manœuvre sales (l’argent sale) lors de la collecte des signatures, sous le silence coupable de l’administration». Il a critiqué pour l’occasion cette nouvelle loi électorale en disant qu’elle est «injuste, anti démocratique et discriminatoire». Concernant, les wilayas de Sud, le premier responsable du FFS a précisé : «Le FFS aurait pu être mieux représenté s’il n’y avait pas eu la politique de répression et de l’encerclement pratiquée contre le parti». Pour le cas de la wilaya de Ghardaïa, il expliqué que l’absence du parti dans cette wilaya est «politique». Par ailleurs, Bouchafaa a insisté sur la représentativité du parti à travers tout le territoire national, ce qui prouve, selon lui, que le parti n’est pas régional comme certains veulent le faire croire». Pour la campagne électorale, Bouchafaa a appelé ses militants à l’union et à la mobilisation autour du projet du consensus national pour «honorer la participation du FFS et propager notre discours et notre morale», dira-t-il.
K. H.