l Le mauvais temps n’a pas empêché le directeur de la cinémathèque d’Alger, Boudjemaâ Karèche, de se déplacer à la Maison de jeunes de Ouadhias pour une séance de vente-dédicace de son livre “Un Jour, un film”, édité par Jazz Editions en 2005. Prenant la parole, le public a écouté attentivement les interventions du premier responsable de la cinémathèque d’Alger, invité pour la circonstance par l’association Tagmat, fondée par son ami Ali Zamoum ; et bien que cinéaste averti,Boudjemaâ Karèche dira que : “rien, pas même le cinéma et encore moins la télévision ne peuvent remplacer le livre. Ce support de connaissance doit être subventionné par l’Etat pour qu’il soit accessible à tous”.Le livre “Un jour, un film” est une compilation de textes choisis consacrés aux hommes de culture (Ali Zamoum), hommage aux femmes (Taos Bendali, Une Etudiante belle et courageuse), Dalila Hadjadji, Habiba Djahnine et tant d’autres hommes et femmes qui ont tous combattu d’une manière ou d’une autre pour que l’Algérie reste debout. Beaucoup de ces textes choisis sont consacrés au 7e art et à la situation du cinéma dans notre pays. “Il est inutile, écrit l’auteur, de revenir aujourd’hui sur ce constat négatif, lamentable et insupportable de notre cinématographie. Tout le monde, y compris nos responsables et les spectateurs, sait le niveau zéro dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui”.
M. Ouanèche