Portes-ouvertes de l’association APEIM

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À l’occasion de la Journée nationale des handicapés, qui coïncide avec le 14 mars de chaque année, l’association des parents d’enfants inadaptés mentaux (APEIM) organise, depuis hier, des journées portes ouvertes au niveau de la place du Musée de la ville de Tizi-Ouzou. Cette manifestation a pour but de faire connaître au public les travaux manuels des enfants à besoins spécifiques. Ainsi, plusieurs stands, exposant différents articles confectionnés dans les ateliers de cette association, ont été installés. On y trouve, entre autres, des objets de vannerie, de la mosaïque de verre, de décoration florale, de l’art culinaire, de la menuiserie, de la terre glaise. Le programme se poursuivra à la Maison de la culture jusqu’au 15 du mois en cours avec une exposition permanente de ces travaux et des activités culturelles des adhérents de cette association. A noter que cette association gère un centre psychopédagogique, sis à l’école primaire Zemirli Akli, composé de cinq classes et regroupant 85 enfants inadaptés mentaux. Ces derniers, indiquent les responsables de l’association, sont encadrés par des psychologues, des orthophonistes, des éducatrices spécialisées, des formateurs professionnels et des administrateurs. Cette association prend en charge différentes pathologies, dont la trisomie 21, l’infirmité motrice et cérébrale, la déficience mentale associée à des troubles du comportement… En somme, la structure a pour objectif la prise en charge psychopédagogique du jeune déficient non scolarisé. Elle répond, selon ses responsables, aux besoins spécifiques de chaque enfant, pour développer essentiellement ses capacités d’adaptation à la vie quotidienne et à l’environnement social et vise son intégration socioprofessionnelle. Le président de l’association, en l’occurrence Lamhen Karim, indiquera: «Nous envisageons d’améliorer les conditions de la prise en charge, l’installation d’une salle de motricité, l’affectation d’un minibus scolaire, l’aménagement du nouveau CAT d’Ouaguenoun et l’affectation d’une structure indépendante».

Hocine Moula

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