Nonobstant la campagne de sensibilisation menée par différents médias interposés ainsi que par les responsables de l’Éducation nationale, la réticence est toujours de mise chez bon nombre de parents d’élèves qui refusent que leurs enfants soient vaccinés. C’est le cas au niveau des écoles des villages Ait Ahmed et Souk El Khemis. Par ailleurs, dans d’autres écoles tout va pour le mieux, même si quelques refus ont été aussi enregistrés. En effet, les avis sont très partagés suite aux rumeurs indiquant que des réactions négatives ont été constatées sur des enfants ayant été vaccinés, notamment des allergies. C’est dire qu’un un véritable climat de psychose règne parmi bon nombre de citoyens. «Me concernant, je fais confiance au directeur de l’école de Souk El Tenine et à l’équipe paramédicale de l’UDS», dira un parent de Souk El Khemis, avant qu’un autre n’enchaîne : «Honnêtement, moi j’ai dit à ma fille de faire comme les autres : si tes camarades se font vacciner, fais de même, sinon, refuse !». C’est dire que les opinions diffèrent entre méfiance, indifférence et refus. Pourtant, la rubéole est une maladie contagieuse touchant principalement les enfants. Son vaccin a été introduit pour la première fois au début de ce mois de mars. La rubéole congénitale virale (transmise au fœtus par la femme enceinte lors de la grossesse) peut avoir de graves conséquences. Un enfant non vacciné peut contaminer sa mère enceinte, sa sœur en âge de procréation… Cette affection se caractérise par des rougeurs caractéristiques apparaissant, d’abord, sur le visage puis sur les autres parties du corps. Les enfants en bas âge sont les premiers concernés par la rubéole. Elle est, généralement, bénigne mais peut, dans le cas de la rubéole congénitale, avoir de lourdes conséquences sur la santé. En tout état de cause, au niveau de la daïra de Maâtkas, d’énormes efforts de communication et de sensibilisation sont consentis par l’inspectorat du cycle primaire, mais aussi par des directeurs d’écoles ainsi que des responsables de l’UDS afin de mener à bon terme cette opération qui coûte une grosse bagatelle pour le trésor public.
C. A.
