Depuis le début de l’année universitaire en cours, nombreux sont les départements qui sont confrontés à une instabilité en raison des grèves à répétition.
En effet, cette année par exemple, le retard accumulé à cause des nombreuses grèves observées dépasse largement les deux mois. Cette situation a plongé plusieurs départements et facultés, dont le département des sciences juridiques (Droit) celui de langue et culture amazighes (DLCA), la faculté des sciences et des sciences appliquées et la faculté des sciences humaines et sociales, dans une confusion indescriptible. Ainsi, ce n’est que la semaine dernière que les services de l’administration de certains départements ont affiché le planning des examens du semestre qui ont commencé dimanche dernier. C’est dire que les examens de rattrapage se feront de facto au mois d’avril prochain. Or, les vacances printanières débuteront à partir du 18 mars. Il faut dire que les grèves décidées, au début de l’année universitaire en cours, par les différentes associations, dont UGEL, UNEA et LNEA, ont atrocement affecté l’application du programme pédagogique dans les temps. Par conséquent, lesdits départements se trouvent actuellement dans une situation des plus compliquées, car l’entame du second semestre risque de tarder. Si l’on croit les services administratifs du département des sciences juridiques, les examens du premier semestre ont été planifiées pour le mois d’avril, de ce fait, le département aura beaucoup de peine à parachever le programme pédagogique du deuxième semestre. Même situation à la faculté des sciences et sciences appliquées et celle des sciences humaines et sociales, qui a été particulièrement affectée ces derniers mois par de nombreux mouvements de protestations. La dernière en date remonte au début du mois en cours. Par ailleurs, les étudiants en fin de cycle s’indignent quant à cette situation aussi inopportune que pénible, car ces derniers n’auront malheureusement pas la chance d’obtenir leurs diplômes dans les temps. Même les enseignants partagent ce sentiment de colère, et se disent «pris en otages» à cause des mouvements de contestation qui n’ont fait qu’empirer la situation dans laquelle se trouvaient la plupart des départements.
Aziz Cheboub

