Les parents d’élèves inquiets

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Les élèves de l’école primaire martyr Laïb Saïd, sise à Bordj-Mira, chef-lieu de la commune de Taskriout, sont quotidiennement exposés aux dangers de la circulation.

C’est ce qu’affirment des parents d’élèves qui se disent «inquiets» face aux risques qu’encourent leurs enfants, car, expliquent-ils, aucune signalisation n’existe aux abords de cette école, et la route qui la dessert connaît une circulation dense, notamment avec le passage de camions de gros tonnage. «Depuis l’édification de cette école, les différentes autorités, qui se sont ralliées aux commande de la municipalité, ne se sont jamais inquiétées de la sécurité des écoliers. Aucun ralentisseur ne fut aménagé devant cet établissement. Dès lors, une catastrophe peut survenir à n’importe quel moment», déclare un parent d’élève qui s’est vu contraint de venir quotidiennement pour surveiller sa fille, dès la sortie des classes. Sur place, il a été constaté que des jeunes chauffards, épris de vitesse, passent, continuellement, sur cette route, devant des groupes de gamins, qui sortent de l’école sans surveillance ni protection. Notons qui le portail de ladite l’école se retrouve carrément au milieu de la chaussée. De plus, des commerçants ont squatté tous les trottoirs menant à cette école, où ils déposent fréquemment leurs marchandises de toutes natures. Chose qui oblige les écoliers à marcher sur la route aux cotés des bus, camions, voitures et autres. Selon le président de l’association des parents d’élèves, toutes les autorités concernées ont été saisies par écrit. Aussi bien l’administration de l’école, l’APC, la daïra de Darguina, la DTP ainsi que la wilaya ont été interpellées quant au risque encouru par les élèves, mais leurs doléances sont restées, jusqu’à présent, lettres mortes, déplorent les parents. «L’on se demande aussi, comment, parfois, on retrouve un ralentisseur devant chaque maison aux abords d’une route, alors qu’une école, fréquentée par 300 élèves de moins de onze ans, est laissée à l’abandon», s’interroge un autre parent.

Saïd M.

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