On loue toujours des citernes à 600 DA

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L’eau potable ne coule plus dans les robinets de dizaines foyers de la localité d’Ikheffouch, relevant de la commune d’Aïn Turk, à 12 Km à l’ouest du chef-lieu de Bouira. En effet, le précieux liquide ne coule toujours pas dans les robinets des foyers de nombreux villageois, lesquels crient leur désarroi en voyant leurs robinets à sec. A noter que cette situation ne date pas d’hier. En effet, selon Abdelhak, un citoyen de la localité, «le problème réside en une distribution mal gérée. Il y a aussi le problème de la vétusté des canalisations, datant de l’ère coloniale, qui sont restées en l’état depuis», fait-il savoir. Les citoyens de cette localité rêvent de se voir relier au réseau de distribution d’eau provenant du nouveau réservoir d’eau d’une capacité de 1 000 M3, relié au barrage de Koudiat Acerdoun. Les travaux de ce réservoir ne sont toujours pas menés à terme. En attendant la mise en service de cette réserve, les paysans se voient contraints de mettre régulièrement la main à la poche, pour s’alimenter en eau potable, avec leurs propres moyens, soit en louant des citernes d’eau qu’ils payent en moyenne à 600 DA, soit en s’alimentant encore des sources qui risquent de tarir d’un jour à l’autre, vu le degré d’exploitation de ces points d’eau. D’après les habitants de la localité, un comité a été créé dans le seul but d’apporter des solutions, face aux complications engendrées par cette pénurie. Pour rappel, la semaine dernière, une vingtaine de personnes, des habitants de ladite localité dont des propriétaires de poulaillers, se sont rendues au siège de l’APC pour réclamer des solutions quant à cette pénurie d’eau.

A. C.

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