Les treize présidents des CSA du versant sud allant des Ouadhias jusqu’à Tizi-Gheniff en passant par Boghni et Draâ El-Mizan, qui ont tenu un sit-in et fermé le bureau du contrôleur financier de Draâ El-Mizan, mercredi dernier, semblent ne pas lâcher prise. En effet, après cette première action, ils se sont réunis dans l’après-midi à Boghni pour lancer d’autres actions. Selon leur porte-parole, de nombreuses propositions ont été faites. Certains ont demandé de fermer carrément les sièges des 14 APC de ce versant le même jour où un autre sit-in aura lieu devant le bureau du CF. D’autres ont proposé de boycotter le reste des compétitions en guise de contestation. Pour quelques-uns d’entre eux, il fallait ramener les 1300 jeunes encadrés par ces CSA et les rassembler dans la cour de l’APC de Draâ El-Mizan et demander l’arrivée sur les lieux du directeur général des contrôleurs financiers. Donc, après concertation et discussion de toutes les propositions, ils se sont entendus pour se rendre aujourd’hui à Tizi-Ouzou pour rencontrer le wali et le directeur de la jeunesse et des sports. «Nous espérons que ces deux responsables vont réagir, parce que nous savons que ce contrôleur financier n’est pas prêt à lâcher du lest si des directives ne lui venaient pas d’en-haut. Nous vivons une situation unique en son genre. Tous les contacts que nous avons pris avec d’autres présidents des CSA des autres régions de la wilaya et même des wilayas limitrophes n’ont fait état d’aucun cas comme celui-ci. Tous les clubs ont reçu leurs subventions sans aucun problème», nous confie le porte-parole de ce mouvement. Il faut rappeler que le contrôleur concerné avait rétorqué qu’il n’avait fait qu’appliquer les textes et que les rejets faits aux P/APC ayant dégagé ces subventions dans leurs BS au profit des CSA étaient conformes aux textes. Ainsi, devant ce refus catégorique de revenir sur cette décision, les présidents de ces clubs amateurs se disent exaspérés et dans l’obligation de se démener dans toutes les directions pour avoir gain de cause, d’autant plus que certains clubs plient déjà sous le poids des dettes et n’ont aucun sou pour faire fonctionner ces associations sportives.
A. O.
