Le nord de la ville de Tazmalt est traversé par une ligne de haute tension de 30 000 volts, transportée par d’imposants pylônes à treillis d’une vingtaine de mètres de hauteur. Cette ligne de HT passe par le quartier populeux de « Merlot » au beau milieu des habitations. Ces imposants pylônes constituent un danger réel pour la population de ce quartier, en ce sens qu’ils ne sont pas grillagés. Ce qui pourrait provoquer de graves incidents si par malheur des personnes insouciantes venaient à les escalader. Pire encore, les câbles de ces poteaux pourraient rompre, surtout pendant les tempêtes, en tombant par terre ou en s’enchevêtrant entre eux en provoquant des explosions. Les piétons, se comptant par centaines, passent chaque jour devant ces pylônes et au dessous des câbles en se risquant la vie surtout lorsqu’il vente ou il pleut ! Cela sans omettre les irradiations ou les ondes électromagnétiques que diffusent ces ouvrages électriques dans tous les sens et qui pourraient causer de graves ennuis de santé aux riverains surtout sur le plan cérébral. Ce danger, apparemment « minimisé », persiste encore, de nos jours, en mettant en danger la vie des habitants du quartier « Merlot » et les centaines de visiteurs qui s’y rendent journellement. Pourtant, un projet de déplacement de ces pylônes à treillis était prévu vers la moitié des années 2000, où ce même projet était confié à une entreprise étrangère. L’opération consistait en la transposition de ces ouvrages de transport de l’énergie électrique vers les hauteurs de la localité, dans une zone qui n’est pas habitée. Toutefois, à cause de l’opposition de certains propriétaires terriens, le projet n’a pas été mené à terme, et lesdits pylônes trônent, par conséquent, toujours à leur place, en jalonnant une large bande de plus de 3 kms qui traverse le quartier « Merlot » au nord de la ville de Tazmalt pour aboutir vers la commune voisine de Chorfa dans la wilaya de Bouira et en allant bien au-delà ! Les plus avertis au niveau de la ville de Tazmalt déplorent le fait que ces poteaux ne soient pas déplacés pour le bien de la localité, car d’une part l’on se serait débarrassé d’ouvrages encombrants et surtout dangereux pour la population, et d’autre part les collectivités locales auraient gagnés des assiettes foncières pour aménager par exemple des jardins publics, des aires de jeux, des terrains de proximité, des promenoirs et bien d’autres espaces de loisirs qui manquent terriblement dans cette agglomération de près de 25 000 habitants.
Syphax Y.