S’il est des hommes, auxquels le courage et la bravoure ne manquent pas, il s’agit effectivement des éléments de la Protection civile qui, chaque jour que Dieu fait, interviennent dans des conditions parfois très difficiles pour tenter de sauver des vies humaines. Les soldats du feu, ou plus simplement les pompiers comme on les appelle communément, ne se contentent pas d’intervenir uniquement lors d’incendies. Accidents de la circulation, sauvetage en montagne, dans les cours d’eau et même dans les localités les plus reculées, les hommes de la Protection civile répondent toujours présents par tous les temps et dans n’importe quelles conditions météorologiques. Leur quotidien est certes pénible et laborieux, mais le sentiment de servir une noble cause, les anime et les encourage à persévérer dans leur mission. Des missions qui peuvent se révéler extrêmement dangereuse et périlleuse pour des hommes non entraînés à affronter des conditions de travail plutôt délicates. Dans la wilaya de Bouira, les six unités secondaires plus l’unité principale de la Protection civile du chef-lieu de wilaya ne chôment pas. En effet, rien que pour l’année 2005, les hommes de la Protection civile sont intervenus dans 12 448 opérations de sauvetages diverses, entre les accidents de la circulation, incendies, intoxications et autres manœuvres de secourisme. Pour rappel en 2004, 13 564 interventions avaient été enregistrées, notamment pour des accidents domestiques du genre feux urbains, brûlures, électrocutions, asphyxies et intoxications. Aujourd’hui, premier mars, l’ensemble des unités de la Protection civile de la wilaya s’apprêtent à recevoir un large public pour une journée qui leur est consacrée. A cette occasion, les citoyens pourront découvrir le quotidien des pompiers en assistant à des manœuvres de sauvetage, d’extinction d’incendie, mais également ils pourront prendre connaissance du programme d’action de 2006, le tout accompagné de tableaux de statistiques et d’analyses afin de sensibiliser un maximum de personnes sur la conduite à tenir devant un accident d’ordre domestique ou public. Il faut savoir que sur l’ensemble des accidents et de sinistres enregistrés, le manque de civisme est l’un des facteurs principaux, si ce n’est le premier, causant les dégâts matériels et bien trop souvent des pertes en vies humaines.
Hafidh B.
