Le siège du Croissant rouge algérien, désormais affecté à l’association Les enfants du cœur pour l’utiliser comme centre psychopédagogique pour enfants inadaptés mentaux, a reçu une enveloppe destinée à sa restauration. Même les travaux de sa restauration sont en cours. « Dernièrement, à la fin du mois de janvier, sa toiture n’a pas résisté. D’ailleurs, il a fallu que l’APC nous affecte à l’école primaire Slimane Maâlemi d’Azru N’Tamarth, fermée depuis septembre dernier, pour que ces enfants ne soient pas renvoyés chez eux. Vraiment, ce fut pour nous un soulagement, d’autant un bus scolaire a été mis a la disposition des ces enfants », confiera le directeur bénévole dudit centre. Actuellement, ces enfants, au nombre de 27, se plaisent bien au niveau de cette école en attendant l’achèvement des travaux au sein du siège du CRA. Lors de la célébration de la Journée nationale des handicapés, le P/APC a même proposé au responsable du centre que s’il souhaitait prendre des classes au niveau de l’école primaire les « Frères Khelifi » d’Azumbi, son souhait sera exaucé. Donc, déjà deux opportunités sont du côté des responsables du centre soit rejoindre le siège du CRA ou soit prendre ces classes. Pour le moment, les travaux, concernant la réfection des salles, l’aménagement de la cour et la clôture, avancent bien. Cependant, il faudrait attendre, peut-être, septembre pour que ce centre soit entièrement rénové eu égard aux travaux importants qui y sont engagés, pour une valeur de près de 250 millions de centimes. De l’autre côté, il faudrait aussi souligner qu’en raison des efforts déployés par l’association « Les enfants du cœur », qui gère deux établissements de ce genre (celui de Draâ El-Mizan et celui de Ain El Hammam), la ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition féminine a répondu à ses appels en lui accordant une subvention pour le fonctionnement de ces deux centres. « Nous avons pu permaniser quatre éducatrices et un agent de cuisine. Au total, pour les deux centres, ce sont dix éducatrices et deux agents qui sont permanents », fera, encore, savoir le directeur dudit centre. C’est dire que ce genre de centres attend toujours que des dons leur parviennent pour assurer la continuité de cette mission.
Amar Ouramdane

