À l’occasion de la Journée maghrébine du don de sang, placée cette année sous le slogan «Le sang nous unit, partageons-le !», la sûreté de la daïra de Tizi-Gheniff a célébré cet événement, en organisant une collecte. En Effet, c’est au niveau de la polyclinique de Tizi Gheniff que cette opération s’est effectuée, avec la collaboration de ladite unité sanitaire et l’établissement public hospitalier (EPH) «Krim Belkacem» de Draâ El-Mizan, qui ont mis à disposition, mercredi dernier, tous leurs personnel et matériels nécessaires pour la réussite de cette campagne.«Nous avons été instruits par notre hiérarchie de participer non seulement à la célébration de la Journée maghrébine du don du sang, correspondant au 30 mars de chaque année, mais également à y participer par une vraie et réelle contribution. La sûreté de la daïra de Tizi Gheniff, avec tous ses éléments, était présente lors de la célébration de la Journée nationale du don de sang, comme elle répond, aujourd’hui (ndlr, mercredi dernier) à cet appel avec la même volonté et ferveur, car consciente, plus que quiconque, de l’importance d’avoir une banque de sang capable et apte à répondre à toutes les urgences, pour sauver des vies humaines», déclare le chef de la sûreté de daïra de Tizi Gheniff. Et d’enchaîner : «Les éléments de la police ne pourront jamais se détourner de ce geste hautement humanitaire, sachant qu’ils sont parmi les premiers à constater les blessures graves et décès que provoquent les accidents de la route». Parmi les volontaires, certains donneurs n’ont pas hésité à faire part de leurs mésaventures dans les hôpitaux, qui les ont emmenés à donner de leurs sang à chaque campagne de collecte de ce liquide : «Mon cousin, qui venait d’avoir une fillette, a été appelé par un hôpital d’Alger pour rapporter, au plus vite, cinq ou six pochettes de sang que nécessitait son bébé. Nous avions, alors, fait le tour de tous les hôpitaux jusqu’à Thénia, pour en trouver, mais sans aucun résultat. C’était une course folle en pleine canicule, mais, heureusement, nous avons rencontré une connaissance à la sortie de l’hôpital de Beni Messous qui nous a conduits aux cuisines, où elle a demandé au personnel qui, parmi eux, possédait du sang «O» négatif. Aussitôt, cinq personnes se portèrent volontaires. C’est ainsi qu’on a pu avoir cinq pochettes de sang et sauvé la vie de ce nourrisson», raconte un donneur résidant à Tizi Gheniff.
Essai Mouas.