L’entreprise en charge du lot 3 est défaillante

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Les travaux de raccordement de la commune d’Akfadou au réseau du gaz naturel sont en cours d’exécution.

Néanmoins, sur les trois entreprises engagées dans ce projet d’envergure scindé en 4 lots, seulement deux activent actuellement. «L’une de ces 3 entreprises qui a pris en charge un lot de ce projet est absente du chantier depuis plusieurs mois», relève le Président d’APC, M. Hadadou, estimant à 50% le taux global d’achèvement du projet. L’édile communal met à l’index la qualité des travaux et la non remise en état des lieux après le passage des engins d’excavation.

«Tout notre réseau routier est détérioré. C’est l’APC qui intervient pour colmater les brèches causées par les travaux. Nous avons ainsi mobilisé pas moins de 600m3 de TVO pour remédier quelque peu à la situation», soutient-il. Pour leur part, certains villageois, à l’image de ceux d’Imaghdassen et de Mezouara, se disent excédés par la lenteur des travaux.

«Le chantier avance laborieusement et cela nous cause pleins de désagréments au quotidien. Nos accès sont devenus impraticables, surtout en période de pluie où on y voit que des trous béants et des trainées de boue partout», clame un retraité d’Imaghdassen.

Un habitant du village Ath Alouane fait état du même sentiment de désappointement, estimant que la responsabilité incombe au maître de l’ouvrage : «La Sonelgaz devrait faire pression sur ces entreprises pour les contraindre à respecter les clauses des contrats, notamment en ce qui concerne la qualité des travaux et le respect des délais», suggère-t-il.

Même s’ils endurent une situation tout aussi alambiquée, d’autres citoyens d’Akfadou n’en préfèrent pas moins faire preuve de patience, en faisant confiance aux autorités en charge du projet. «Certes, nous aurions aimé que les choses soient bien faites et avec la célérité voulue. Il se trouve que ce n’est pas le cas, et tout compte fait, ce n’est pas aussi grave que cela», déclare un jeune de Tiniri.

«Ce projet de gaz est une promesse de bien-être, et l’espoir de bénéficier de cette commodité nous aide à supporter tous les aléas», dispose un autre habitant du village Ferhoune.

N. Maouche

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