Vers un durcissement de la protestation ?

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L’intersyndicale autonome de la fonction publique ne compte pas lâcher prise selon les échos précédant sa réunion décisive d’aujourd’hui.

Les syndicats autonomes de différents secteurs de la fonction publique se disent en effet déterminés à poursuivre le combat contre la nouvelle loi sur la retraite, le code du travail et la dégradation du pouvoir d’achat des travailleurs algériens. Pour ce faire, l’intersyndicale de la fonction publique se réunira aujourd’hui au siège national du conseil des enseignants des lycées d’Algérie (CELA). A l’ordre du jour de cette réunion, figure la question de la suite à donner à leur mouvement de protestation entamé depuis plusieurs mois. Il sera aussi question lors de cette rencontre d’arrêter la date et le lieu de leur prochaine marche nationale. Les différentes actions de protestation (grèves, rassemblements et marches) n’ont pas eu l’écho escompté par l’intersyndicale qui regroupe en son sein 14 syndicats autonomes de la fonction publique. De ce fait, ces syndicats ont brandi la menace de durcir leur mouvement de protestation. L’intersyndicale de la fonction publique, faut-il le rappeler, prévoit l’organisation d’une journée d’étude sur l’avant-projet du code du travail, le 8 avril prochain. Il y a lieu de rappeler que les syndicats en question (éducation, santé publique, agriculture, formation professionnelle, administration publique, les travailleurs de Sonelgaz et les postiers) avaient décidé de saisir le Conseil constitutionnel avec un millions de signatures des travailleurs collectées. Néanmoins, ces syndicats restent favorables au dialogue et aux négociations avec les pouvoirs publics, au sujet de tous les projets de loi qui intéressent le monde du travail», en sa qualité de «représentant légitime des travailleurs salariés». Ces entités syndicales ont, maintes fois, réitéré leur volonté d’aller plus loin dans leur lutte syndicale afin de faire valoir leurs revendications. «La retraite anticipée et la retraite sans condition d’âge, le projet du Code du travail et la dégradation du pouvoir d’achat des travailleurs algériens constituent les points phares contenus dans la plate-forme de revendications soulevées par l’intersyndicale de la fonction publique. Cette dernière exige également «la révision de la grille des salaires et l’amélioration du pouvoir d’achat de tous les travailleurs».

L.O. Challal

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