Don de sang, 50 poches collectées
L’Etablissement hospitalier public Krim Belkacem et le Poste de transfusion sanguine ont organisé, avant-hier, une journée de don de sang à l’occasion du la Journée maghrébine du don de sang. En effet, plusieurs personnes ont pris d’assaut le centre épidémiologique en face de la mosquée Ali Mellah du centre-ville. Après le passage chez le docteur Saidani, médecin responsable du PTS de cet hôpital, les donneurs ont été orientés vers le personnel paramédical prévu pour cette opération. « Nous avons collecté une cinquantaine de poches. Cela veut dire que la sensibilisation que nous menons au quotidien a donné des fruits. C’est l’essentiel pour nous », nous déclare ce médecin. Et de poursuivre: « Ce qui est aussi important à souligner est le fait que nous avons reçu des donneurs des différents groupes. Cela nous permet aussi d’identifier notamment les porteurs de groupes rares auxquels nous ferons appel en cas d’urgence. Je tiens aussi à vous dire que pour le moment nous avons renfloué en quelque sorte notre banque de sang. En tout cas, au niveau de notre EPH, les collectes sont permanentes et on n’attend pas seulement des occasions comme celles-ci. Nous allons aussi programmer des collectes durant le mois sacré de Ramadhan ». Par ailleurs, notre interlocutrice nous a appris que pour la même occasion, deux autres collectes ont été effectuées durant les deux jours précédents au niveau des sûretés de daïras de Draâ El-Mizan et de Tizi-Gheniff en partenariat avec les services de la DGSN.
La pomme de terre à 90 dinars
Même s’il est annoncé que des milliers de tonnes de pomme de terre allaient être mises sur le marché, rien n’arrête la flambée du prix de ce produit. En effet, si sur les abords de la RN30 et tout près de la pompe à essence à la sortie de la ville vers Boghni, elle est affichée à 55 dinars, ce n’est pas le cas au marché des fruits et légumes et dans les autres espaces commerciaux où son prix varie entre 65 et 90 dinars. Pour certains, celle qu’on appelle « la pomme de terre de Oued Souf », coûte déjà au marché de gros à 80 dinars. « Nous ne comprenons rien. Alors que nous attendions que son prix allait baisser en de ça de 40 dinars, voilà qu’on nous l’affiche à 90 dinars. Certains spéculateurs parlent même qu’elle va atteindre les 100 dinars voire plus », nous répond un consommateur qui négociait le prix avec un marchand. En tout cas, si nous évoquons le prix de la pomme de terre, cela ne veut pas dire que les autres produits sont abordables notamment les fruits. L’orange d’un calibre moyen est déjà à 200 dinars alors que celle un peu plus grosse ne descend pas en dessous de 250 dinars. Pour la banane et la pomme, elles ont disparu des étals eu égard à leurs prix exorbitants. « Ce sont des fruits de luxe. On ne peut les exposer dans un marché où les consommateurs ne s’affairent qu’autour des produits de première nécessité ». nous répond un marchand détaillant. Comme le mois sacré avance à grands pas, les pères de familles commencent déjà à frémir. « On ne sait pas encore ce que va nous réserver le mois de Ramadhan », nous dit une ménagère qui achetait des artichauts dont le prix a quand même sensiblement baissé presque de moitié. Certains les cèdent en ce jour de marché hebdomadaire à 40 dinars le kilo.
500 autres logements AADL lancés
Après que l’entreprise chinoise eut lancé 500 logements de type AADL aux abords de la route de Boghni, plus précisément à proximité des 1000 logements de type LPL, voilà que le chantier, chargé de la réalisation de 500 autres installé à la fin de l’année dernière et arrêté pour un problème d’opposition, a repris les travaux. En effet, les pelleteuses sont à pied d’œuvre pour réaliser tout d’abord les terrassements. Il faut souligner que ce site est enclavé entre le poste de la gendarmerie et ANP sur la RN30 d’un côté et le CEM base 7 de l’autre et une partie de terrains privés. Donc, ces mille logements viendront renforcer le parc-logements de cette ville qui a pris tout de même l’essor ces dernières années. Puisqu’on parle de la suppression de la formule LSP, il est attendu peut-être que les demandeurs qui, disons-le, attendaient des toits dans ce cadre soient réorientés vers l’AADL. Si ces projets pullulent dans cette partie de la ville, néanmoins, les infrastructures d’accompagnement, tels les établissements scolaires, les structures de santé, les structures juvéniles ne sont pas encore à l’ordre du jour. Il faudrait s’attendre à l’asphyxie des établissements existants. « Deux mille logements nous donneront au moins dix mille habitants si ce n’est pas plus. Où scolariser tous les élèves d’autant plus que le collège et l’école primaire sis dans cette zone souffrent déjà de leurs effectifs pléthoriques? N’oubliez pas aussi que dans le même périmètre, il y a soixante seize logements de type RHP destinés aux habitants de la cité Maâmar », constate un cadre de l’éducation.
Amar Ouramdane