La commune de Chorfa, située à 50 km à l’est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, connaît depuis quelques années déjà un marché de l’informel qui perdure, malgré les différentes opérations pour son éradication.
En effet, les activités commerciales informelles s’exercent aux abords de la RN15, et sont pratiquées par des commerçants qui n’ont d’autre choix que de squatter les lieux. Ces intervenants, des pères de familles pour la plupart, n’ont pas trouvé d’endroits pour exercer leur activité et ainsi assurer leur gagne-pain. L’unique marché de proximité dont dispose cette commune, est enfin trop exigu pour contenir tous ces commerçants. En plus des désagréments que provoquent ses baraques de fortune aux milliers d’usagers de la route nationale 15, notamment, par la création d’énormes bouchons de la circulation, on trouve des déchets partout. Ces derniers sont laissés sur place par les vendeurs de fruits et légumes ainsi que les marchands de volaille. Cette situation d’insalubrité représente un grave danger sur la santé publique. Il est utile de signaler que les forces de l’ordre avaient déjà procédé en 2015, à l’évacuation des lieux, suite à une décision de l’ancien wali de Bouira, Nacer Maaskri. Ce jour là une dizaine de commerçants avaient tenté de résister, mais ils avaient été chassés par la gendarmerie nationale. Seulement, quelques jours après l’opération coup de poing, ces mêmes marchands ont réinvesti les lieux. Voilà donc, une des situations des plus déplorables à laquelle les autorités locales au même titre que les citoyens et les usagers de la RN15, doivent se pencher pour trouver les solutions qui s’imposent pour assurer la fluidité de la circulation sur cet axe routier assez fréquenté , et aussi préserver la santé publique et l’économie locale des conséquences néfastes qu’un tel phénomène peut générer.
Atmani Yasmina

