Sensibilisation sur le commerce en ligne

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La Direction du commerce de la wilaya de Tizi-Ouzou a organisé, en collaboration avec la Chambre du Commerce et d’Industrie du Djurdjura, hier, à la petite salle de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, une journée d’étude et de sensibilisation sur la concurrence.

Deux conférences ont été animées par Monsieur Sediki Abderhmane, maître de conférences, FSECG, Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. La première portait sur «Les modalités de réalisation des enquêtes en matière de la concurrence». Selon le conférencier, une entreprise qui veut réussir sa mission doit davantage connaître et définir sa mission principale. Elle est liée à la demande du marché, pour la satisfaire. Par exemple, la mission de SAIDAL est de satisfaire la demande nationale en matière de médicaments. La deuxième étape consiste à définir les objectifs stratégiques commerciaux de l’entreprise, qu’elle ne peut atteindre si elle n’a pas suffisamment d’informations sur le marché. Une entreprise qui ne connait pas le marché et le comportement du consommateur va définir ses objectifs au delà des citoyens. «Sur le plan économique, une entreprise qui ne connaît pas ses objectifs sur le marché va les définir au delà des citoyens. Elle va définir juste un objectif moyen alors qu’elle a un potentiel et des capacités pour atteindre un objectif plus important», dira M. Sediki lors de son intervention. Le marketing ce n’est pas seulement la fourniture, la commercialisation et la vente, mais il est un système de ressource humaine, d’informations et de veille commerciale. L’entreprise qui veut développer son activité doit s’intéresser à l’étude du marché avant et après la production. «L’opérateur ou le manager doit se préparer psychologiquement pour ne pas être surpris par le marché. Il doit avoir une solution de rechange, même s’il y a des événements qu’on ne peut pas prévoir sur le marché, on peut néanmoins avoir une orientation. Donc, l’étude du marché ou les enquêtes que l’entreprise doit réaliser peuvent l’aider à définir davantage la stratégie commerciale à adopter. Une fois la stratégie choisie, l’entreprise va ensuite pratiquer les différents tests parce qu’elle doit les faire sur le produit avant le lancement. Elle doit également procéder à de différents autres tests : les tests du concept, le test du produit, du nom, de l’emballage, de l’impact et celui du prix. A titre d’exemple, si je prends un produit de large consommation, pour analyser sa réussite, je dois penser mon produit dans un magasin de vente, je dois imaginer et penser ce produit dans le linéaire d’un point de vente et ensuite quelle est sa valeur et sa chance de réussir sur le marché», dira l’invité du commerce. La deuxième communication avait pour thème «Les transactions commerciales en ligne». Durant son intervention, l’orateur à expliqué que pour vendre à travers internet il faut qu’il y ait d’autre facteurs à mettre à niveau, notamment la réforme du système bancaire et la sécurité informatique des transactions, ensuite la mise à niveau des entreprises, car il faut qu’il y ait compatibilité des équipements pour pouvoir utiliser ces nouvelles technologies d’information. Le marché existe, mais il faudrait que ce commerce électronique soit un projet déjà au niveau de l’entreprise, ensuite il faut qu’il y ait dans l’environnement des éléments qui vont créer la confiance entre les opérateurs tels que la banque, l’entreprise, la sécurité sociale. En termes commerciaux, la carte interbancaire existe pour certains acteurs, mais elle n’est pas généralisée, donc il faut créer les conditions de confiance. Si nous faisons une enquête sur le nombre de ceux qui l’utilisent, on constatera qu’il est insignifiant. Nombreux sont ceux qui ont cette carte mais qui préfèrent retirer leur argent par chèque.

Rachid A.

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