Près de 1 200 logements, octroyés par l’État dans le cadre du programme de promotion de l’habitat rural, financé par le fonds national du logement (FONAL), sont en attente de lancement, apprend-on auprès d’un responsable de la direction du logement.
De prime abord, ce chiffre peut paraître élevé, mais ramené au nombre total de logements affectés depuis le lancement du programme FONAL en 2002, il représente moins de 3%. «On peut affirmer que le taux de réalisation de ce programme est satisfaisant. Cependant, notre objectif est d’atteindre 100% de taux d’exécution. Nous nous y attelons pour le concrétiser», souligne ce responsable. Qu’est ce qui entrave le lancement des unités restantes ? Pour notre interlocuteur, «l’administration a accompli sa mission en traitant tous les dossiers, et en faisant parvenir des décisions d’attribution aux souscripteurs éligibles à l’aide de l’État». Une manière de s’en laver les mains. Une bonne proportion de ces attributaires a encaissé la première tranche de l’aide, sans procéder au lancement des travaux de leurs bâtisses, fait-on savoir. Le responsable de la direction du logement avertit que l’administration se réserve le droit de recourir aux moyens coercitifs légaux, pour contraindre les attributaires d’engager les travaux dans les délais ou, à défaut, à rembourser les crédits perçus. L’octroi de nouveaux quotas au profit de la wilaya, indique-t-on, est subordonné à l’achèvement total du programme en cours. Cela explique, susurre-t-on, qu’aucune unité n’a été accordée depuis l’année 2015. D’autres voix autorisées soutiennent mordicus que cette variante de logement n’est plus éligible au soutien de l’État. Cette option est-elle toujours crédible ? Mystère et boule de gomme !
N. M.