l Le spectre de la grippe aviaire gagne de plus en plus les esprits des gens, même si jusqu’à présent aucun cas avéré n’a été déclaré par les services de prévention installés dans toutes les daïras de la wilaya de Tizi Ouzou.Hier, dans le village d’Ikoubaene dépendant de la localité de Boumahni, dans la commune de Aïn Zaouia, un petit éleveur de volailles possédant un élevage familial a signalé la mort de cinq poules pondeuses aux services d’hygiène de la commune.Immédiatement, un vétérinaire a été dépêché sur place pour s’enquérir de la situation et constater de visu les cas déclarés.Les premiers éléments d’information recueillis parlent de mort à cause du froid, ce qui est habituel en cette période hivernale. Seulement à titre préventif, un échantillon a été récupéré pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un cas d’Ifluenza aviaire.A ce titre, il faut signaler que vu la situation de certains villages de Boumahni à proximité d’un grand massif forestier, ce qui met en contact ce cheptel avec les oiseaux sauvages, un dispositif a été placé pour parer à toute éventualité.Celui-ci regroupe les forestiers, le service communal d’hygiène ainsi que les services sanitaires et de prévention de la daïra de Draâ El Mizan.A ce jour, selon certaines sources, hormis les oiseaux domestiques des moineaux et des pigeons retrouvés sans vie ont fait l’objet de transfert vers des laboratoires spécialisés.Indépendamment de ce qu’on entend ça et là sur d’éventuelles découvertes de cas évoqués, la filière avicole a subi de plein fouet les conséquences de cette crise dans la commune de Aïn Zaouia.Ainsi, on parle même d’opérations d’abattage effectués par des citoyens dans divers villages du versant sud de la wilaya de Tizi Ouzou, tant les rumeurs qui circulent sur l’imminence d’apparition de ce virus dans la région.Enfin, il faut signaler que la famille de l’éleveur touché par les cas de mort qui restent suspects, ont reçu toutes les assurances nécessaires de la part des services de prévention tout en leur exigeant de se conformer aux règles strictes établies par le ministère de la Santé.
M. Haddadi