l Réunis hier en assemblée générale à l’USTHB, les enseignants ont dénoncé l’instrumentalisation de la justice comme réponse aux conflits sociaux, à l’ensemble de l’intersyndicale de l’éducation nationale, des vétérinaires et des enseignants du supérieur. Le CNES section USTHB dénonce également l’attitude des pouvoirs publics dans ses tentatives vaines et répétées de remise en cause d’un droit inaliénable et constitutionnel que nul ne peut leur dénier. Les grévistes n’ont pas raté l’occasion que leur offrait cette assemblée générale pour réitérer la plate-forme de revendications. Selon un communiqué parvenu à notre rédaction « l’assemblée générale dénonce l’initiative personnelle du coordinateur national en dehors des décision du conseil national, du bureau national et des statuts du syndicat CNES « . L’assemblée générale a également proposé à l’ensemble des syndicats et des travailleurs une journée d’arrêt de travail et une marche de protestation le jour de la tenue de la tripartite. Cette assemblée demande au conseil national de prendre toutes les dispositions statutaires, pour qu’une telle dérive ne se reproduise plus, afin d’assurer le succès de son programme d’action. Cette dernière appelle » les enseignants à rester mobilisés et à se préparer pour le combat du mois de mai et à déjouer toutes les tentatives de déstabilisation de notre mouvement « ..Pour rappel, cette grève d’une semaine s’inscrit dans le cadre du programme de protestation tracé par les instances nationales du CNES réunies à Oran le 6 décembre 2005. Les syndicalistes avaient alors décidé d’amorcer un programme de contestation graduée à partir du 24 janvier dernier. La contestation a été marquée par la journée de grève à l’échelle nationale. Cette journée a été l’occasion pour enseignants contestataires de procéder au vote pour la semaine de grève, décidée du 25 février au 2 mars.
Nawel. B