Abattage et vente clandestins de poulets

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La vente illicite du poulet sur les accotements de la RN5, dans la commune d’Ath Mansour, semble reprendre de plus belle ces derniers jours. En effet, malgré l’interdiction de cette activité illégale nuisible à la santé du consommateur, car échappant à tout contrôle sanitaire, des vendeurs bravent l’interdit en s’adonnant à cette commercialisation informelle. Les poulets de chair vendus dans ces endroits ne sont pas contrôlés par les vétérinaires et ils sont, dès lors, sujets à caution. Ces poulets sont acheminés directement des poulaillers, peut-être non déclarés, vers ces lieux pour y être vendus. Pis encore, ils sont abattus clandestinement sur les bas-côtés de la RN5 dans des conditions d’hygiène déplorables. Après son abattage, la volaille est mise dans un récipient d’eau bouillante, putride et pestilentielle. Par la suite, elle est transportée vers une plumeuse (machine à plumer) pour la débarrasser de ses plumes et duvets. Une fois cette opération achevée, le poulet est mis dans un sachet noir, comme pour donner le coup de grâce à l’hygiène. Le prix affiché, soit 200 DA/kg, est alléchant et attire comme un « aimant » les clients. Pensant probablement avoir fait l’affaire, les clients jubilent de cette bonne « pêche » qui, en réalité, pourrait s’avérer dangereuse pour leur santé, car à la longue, si ce n’est dans l’immédiat, les conséquences sur la santé de l’achat de ce genre de produits, qui ne sont pas certifiés par les vétérinaires et qui échappent à tout contrôle, peuvent s’avérer désastreuses. Des volaillers de mauvaise foi vendent des poulets sans respecter les délais de vente après l’injection de vaccins par exemple, et qui sont de 15 jours selon les spécialistes.

Y. S.

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