Les inspecteurs de l’Éducation nationale menacent de passer à l’action pour faire aboutir leur plateforme de revendications.
En effet, le syndicat des inspecteurs de l’éducation nationale (S.I.E.N) a décidé de monter au créneau «pour un changement radical, afin d’obtenir leurs droits légitimes dans le cadre de l’exercice de leur noble fonction». Dans un communiqué rendu public hier, ce syndicat a fait savoir que le recours aux mouvements de protestation est «le résultat latent d’un mécontentement général et d’un malaise insupportable décriés par l’ensemble des inspecteurs de l’éducation». «Notre philosophie, qui transparaît clairement à travers nos slogans, consacre le dialogue comme seule voix pour un plaidoyer constructif, et ayant pour objectif la consécration de nos revendications légitimes», lit-on dans le même communiqué. «Ce ne fut pas le cas de la tutelle, comme en témoigne son refus catégorique de recevoir les représentants de notre syndicat», a déploré la même source. «Ce refus de dialogue est de mauvais augure pour les relations futures avec la tutelle, laquelle, prête une oreille sourde à nos revendications. Ce qui pourrait, de facto, nous libérer du droit de réserve», ajoute ledit syndicat dans le même communiqué. Les inspecteurs de l’éducation déplorent «le refus de la première responsable du secteur de les recevoir après avoir porté, auprès de son chef de cabinet, deux demandes d’audience». Ces derniers ont lancé un appel à la ministre de tutelle «pour prendre en charge sérieusement leurs revendications traduites clairement dans le communiqué 01/2017, et ce dans les meilleurs délais». Aussi, le syndicat en question appelle la tutelle à ouvrir le dialogue, sans aucun intermédiaire, avec les représentants du S.I.E.N. Et d’avertir : « La tutelle doit assumer l’entière responsabilité des conséquences allant dans le sens du refus du dialogue par rapport à nos revendications ». À signaler que le S.I.E.N a demandé aux représentants des bureaux de wilayas de préconiser, à travers des A.G, la forme du mouvement de protestation à entreprendre dans les prochains jours, pour exiger la satisfaction de leurs doléances.
L. O. CH