La commune de Souk Oufella, dépendant administrativement de la daïra de Chemini, marque le pas en matière de développement. Promue en 1984 en commune, cette localité, située à 50 kms au Sud-ouest de Béjaïa, est habitée par environ 12 000 âmes. Elle est traversée par des axes routiers névralgiques, à l’instar de la RN26 et du CW173, en sus de la voie ferrée qui passe par le grand village de Takrietz. Cette gare est prise d’assaut, chaque matin, surtout, par des dizaines d’élèves et de travailleurs qui empruntent le train « plus sûr », selon eux. Nonobstant ce réseau routier et ferroviaire, l’isolement frappe de plein fouet certaines bourgades qui manquent en transport de voyageurs à l’exemple de Laâzib Aballache et Tasga. A l’instar de plusieurs autres communes situées sur le territoire de la wilaya, Souk Oufella est confrontée au problème, entre autres, de l’aménagement urbain qui accuse des déficits flagrants. En effet, certaines routes, à l’exemple de celle qui relie le chef-lieu au village de Zountar, sont assujetties à une dégradation de leur couche bitumeuse, ce qui provoque le courroux des automobilistes lesquels ont du mal à circuler avec leurs véhicules sur un asphalte usé. D’autres points relatifs à l’éclairage public, à la réalisation de trottoirs, au drainage des eaux pluviales… sont aussi en proie aux déficits. Néanmoins, et pour parer, un tant soit peu, à cette situation, les autorités communales comptent réaliser certaines opérations qui vont dans ce sens. Ainsi, l’on apprend qu’un marché de renforcement du chef-lieu communal en éclairage public a été attribué, récemment, à une entreprise pour un montant global de l’ordre de 2 060 009.30 DA. Le délai de réalisation est fixé, quant à lui, à trois mois. Et pour régler ce problème lancinant de l’envahissement des rues par les torrents d’eaux pluviales, une opération de drainage est prévue prochainement dans la même localité pour une enveloppe de 1 785 535.50 DA, pour un délai de réalisation de trois mois.
Syphax Y.
