Dans la commune de Timizart, à une trentaine de km au Nord-est de la ville de Tizi-Ouzou, le problème sanitaire est d’actualité à ce jour. Pire encore, il est devenu un vrai casse-tête pour les citoyens de cette localité. En effet, les prestations assurées par la polyclinique de la commune sont loin des espérances des citoyens qui ont protesté maintes fois contre cette situation jusqu’à la fermeture même de la polyclinique, mais en vain. Mis à part l’acquisition d’un modique matériel, à l’image de l’ambulance, la situation de ce centre de santé est loin d’être reluisante. Par ailleurs, le projet de l’hôpital 60 lits dans cette commune, comptant plus de 30 000 habitants, a été gelé suite à la politique d’austérité prônée par l’État. Ainsi, ce projet, comme tant d’autres, a été mis aux oubliettes comme l’a affirmé le maire de Timizart : «Le projet de l’hôpital de 60 lits, dont devait bénéficier notre commune, n’a pas été inscrit. Néanmoins, l’extension de la polyclinique est en projet». Cependant, il n’y a aucune lueur d’espoir à l’horizon, et il n’y a que les citoyens qui souffrent quotidiennement dans cette polyclinique. «On souffre énormément, ce dispensaire ne peut répondre à l’attente des dizaines de patients qu’on y trouve chaque matin. Le service est saturé. On est obligé de se rabattre sur Fréha ou Ouaguenoun pour se soigner. On lance un appel de détresse aux autorités concernées pour s’occuper de ces insuffisances qui nous pénalisent quotidiennement», affirme un habitant de chef-lieu qui ajoute que seul le projet de l’hôpital de 60 lits mettra fin au problème sanitaire dans cette commune.
Djaffar Ouigra.