Les adhérents de la fédération de Tizi-Ouzou, affiliée à la Confédération générale du patronat, ont organisé, hier, un rassemblement devant le siège de la wilaya de Tizi-Ouzou. Ces entrepreneurs en charge de la réalisation de logements sociaux avec l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de la wilaya de Tizi-Ouzou soulèvent plusieurs problèmes ayant trait à leur situation financière «précaire», dans laquelle ils se débattent et «le calvaire qu’ils vivent au quotidien», selon le porte parole de cette fédération. Les organisateurs de ce rassemblement reprochent au nouveau directeur général par intérim de l’OPGI de Tizi-Ouzou son abus de pouvoir dans, notamment, la gestion du conflit qui les oppose à cet organisme. Ils veulent comme preuve «l’application fallacieusement de la réglementation des marchés publics, en procédant à la réalisation aux torts exclusifs des entrepreneurs d’une manière unilatérale, aux pénalités de retard même des projets dépassant les 90% du taux d’avancement», ont-ils expliqué. Les entrepreneurs accusent également l’administration de l’OPGI du «non paiement des situations (plus de six mois), du retard excessif pour la signature des avenants, de la non application de la circulaire du Premier ministre qui stipule la prolongation des délais à toutes les entreprises réalisatrices de 6 à 12 mois, entre autres», lit-on dans une déclaration, dont nous détenons une copie. Par ailleurs, les protestataires menacent de recourir à d’autres actions dans le cas où ce conflit ne trouverait pas une issue favorable. D’ailleurs, ils projettent, dans les prochains jours, un sit-in avec des travailleurs et des familles de ces entrepreneurs.
Hocine Moula