Baloul met en garde contre l’abstention !

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Des candidats aux prochaines législatives et des membres du directoire de la section locale du FFS ont animé mercredi à la Maison de jeunes d’Iferhounène un meeting électoral.

à l’occasion, un hommage solennel a été rendu au «grand militant des causes justes» feu Hocine Aït Ahmed, père fondateur du FFS.

Après la présentation des candidats à l’assistance, c’est la candidate Mme Madi Samia Ould Braham, une enfant de la région classée en 8ème position, qui prendra en premier le micro : «Je suis vraiment très émue et gênée à la fois, moi qui n’avais pas pour habitude de m’exprimer devant une assistance aussi nombreuse. Toutefois, je suis très honorée d’être aujourd’hui devant vous, pour défendre les couleurs du parti de feu Si El Hocine.

C’est une fierté et un devoir patriotique pour tout citoyen, épris de justice, de porter et diffuser le message de fraternité, d’union mais aussi de pardon que nous a légué le grand militant de la démocratie et des droits de l’Homme, Hocine Aït Ahmed. Ce dernier a porté l’amour du pays jusqu’au fond de sa tombe», lancera-telle à l’assistance. Rentrant dans le vif de la campagne électorale, l’oratrice, en se référant à ses fonctions d’enseignante syndicaliste, mais également à son statut de femme et rôle de mère de famille, a promis, si elle est élue, de porter et défendre devant l’APN «l’école algérienne pour la rendre plus performante, les droits des travailleurs et ceux des femmes et de revenir auprès des citoyens pour leur rendre des comptes».

De son côté, Farid Bouaziz, fédéral de la wilaya de Tizi-Ouzou déclare : «Je suis très conforté dans mes positions par ce nombreux public flamboyant de jeunes venus s’imprégner des valeurs d’Aït Ahmed. Je peux dire aujourd’hui que l’espoir est retrouvé». Pour sa part, Abdelaziz Baloul, candidat tête de liste FFS, s’est contenté de déclarer dans une brève intervention : «Il y a en Algérie, le système, le pouvoir en place et les autres. Il faut choisir entre ceux-là et nous». Faisant un bref rappel historique de la genèse des événements qui ont marqué le pays, il mentionnera la création du FFS par Aït Ahmed en 1963, lequel, a-t-il dit, «est un instrument politique pour donner le pouvoir au peuple afin de lutter pacifiquement pour l’instauration d’une vraie démocratie dans le pays».

Par ailleurs, le tête de liste n’a pas omis de rappeler «la grande marche initiée par le leader du FFS en janvier 1992, le regroupement des cinq à saint Egidio, le mouvement des Arch, dont le FFS s’est démarqué, et l’assassinat de Rabah Aïssat, ex-P/APW par la mafia du foncier en 2012». Pour conclure, il mettra en garde les militants et sympathisants du parti contre l’abstentionnisme en les invitant à se mobiliser et à voter le jour du scrutin pour la liste 23.

Par ailleurs, À Illilène, au niveau de la salle des conférences de la localité, Farid Bouaziz dira : «Au FFS, nous n’avons ni promoteurs ni barons, et nous ne sommes cités dans aucune affaire de justice quant à l’assassinat de Matoub Lounès» (ciblant ainsi le RCD sans le nommer). Le sénateur Hocine Haroun et ex-président de l’APW justifiera, lui, le classement de la liste des candidats : «Dans notre parti, les places se méritent, et les escaliers se gravitent de bas en haut et non pas comme le font certains partis».

Ledit sénateur enchaînera en défendant son bilan lorsqu’il était P/APW : «Nous avons géré dans la transparence absolue et nous n’avons jamais fait de différence entre nos APC et celles des autres partis. Quant à notre participation à ces élections, elle est circonscrite dans le but d’avoir une tribune d’expression qui sera un trait d’union entre nos députés et les citoyens», plaide-t-il.

A noter que des candidats, comme le Dr Sid Ali Youcef et Youcef Aouchiche, sont intervenus à Iferhounène et à Illiltène et ont tous appelé à la mobilisation et au vote pour le n° 23 le 4 mai prochain. En revanche, il est à signaler qu’un groupe de jeunes, qui voulaient perturber le meeting, s’était formé en dehors de la salle, mais il a été sans grande incidence sur la rencontre.

Madjid A.

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