Le SNPSP appelle à une grève nationale

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Les praticiens de la santé publique comptent passer à l’action et renouer avec la protestation.

Le syndicat compte manifester son mécontentement face «aux promesses non tenues du ministre de la Santé, la non prise en charge de leurs doléances, et la fermeture des portes du dialogue depuis maintenant plus d’une année». En effet, le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a décidé de ne plus attendre et de passer à l’action afin de faire valoir sa plateforme de revendications. Ainsi, le SNPSP a décidé, lors de son conseil national extraordinaire tenu samedi dernier, d’observer une grève nationale de deux jours, les 24 et 25 avril prochain. Cette action de protestation sera appuyée par un rassemblement national le 25 avril prochain, devant le siège du ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière. «Nous avons opté pour le retour à la protestation, étant donné que les choses n’ont pas évolué comme l’avait promis le ministre de tutelle», a indiqué le président du SNPSP, Dr Lyes Merabet, lors d’une conférence de presse tenue hier au niveau de siège national dudit syndicat à Alger. «Les praticiens ont marre de patienter et de subir les défaillances et défections qui existent dans le secteur de la santé», a lancé Dr Merabet. Et de déplorer : «Nous avons déposé notre préavis de grève depuis une semaine déjà mais le ministère de tutelle ne s’est toujours pas manifesté». En outre, le président du SNPSP exige la révision du statut particulier des praticiens de la santé publique, ‘’resté figé depuis 2008, malgré l’avant-projet négocié en commission mixte (SNPSP-MSPRH)’’. Le conférencier a tenu à déplorer «les conditions de travail pénibles, et l’insécurité qui règne dans les structures des soins», tout en appelant à la mise en place des mesures appropriées pour sécuriser les lieux de travail «contre les actes de violences». Ce syndicaliste réclame également l’instauration d’une indemnisation financière pour les praticiens réquisitionnés pour les examens de fin d’année scolaire et les échéances électorales, à l’instar des autres corps de la fonction publique. Pour ce qui est, en outre, de l’alignement entre anciens et nouveaux diplômes pour dentistes et pharmaciens, ce dossier, a-t-il dit, «est toujours en attente d’une prise en charge».

L O Challal.

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